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![](http://www.maliweb.net/wp-content/news/images/2012/09/Tieman-Coulibaly-_Yamoussa-Camara.jpg)
Le ministre malien des Affaires étrangères Tieman Coulibaly (gauche) et le ministre malien de la Défense Yamoussa Camara (droite), lors de la réunion de la Cédéao à Abidjan le 17 septembre 2012.[/caption]
La Cédéao dit avoir besoin d'avions de chasse pour intervenir au Mali. C’est ce qu’a déclaré lundi à New York l’ambassadeur ivoirien aux Nations Unies devant le Conseil de sécurité.
Youssoufou Bamba, qui s'exprimait au nom de la Cédéao, a estimé qu'une campagne militaire nécessite beaucoup de moyens militaires, dont des avions de chasse pour la conduite des opérations.
Dans le même temps s'achevait lundi soir à Abidjan la réunion extraordinaire du comité de médiation et de sécurité de la Cédéao, la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest , qui a regroupé les ministres des Affaires étrangères et de la Défense de la communauté.
Les ministres ont étudié le déploiement d'une force au Mali pour aider à la reconquête du nord, occupé par des groupes islamistes armés, qu'ils ont qualifiée de "tâche immense mais pas impossible".
Nous avons réaffirmé notre volonté de soutenir et encourager le Mali dans ses efforts visant à la reconquête légitime de son intégrité territoriale", a déclaré le ministre ivoirien des Affaires étrangères, Daniel Kablan Duncan, à l'issue des travaux.
Feuille de route
Les ministres ont défini une feuille de route qui formalise le type de collaboration qui devrait être établi entre la force ouest-africaine en attente et l’armée malienne.
Il fallait en effet concilier les attentes du Mali et celles de la Cédéao.
Le comité de médiation dit être arrivé à une harmonisation des points de vue.
Les ministres vont ensuite rendre compte à leurs chefs d'Etat qui répondront formellement dans les jours à venir à la demande d'aide formulée début septembre par le président par intérim du Mali, Dioncounda Traoré.
"L'heure n'est plus aux tergiversations, mais à l'action concertée (...). Il faut agir face à l'inacceptable et face aux criminels de toute sorte qui occupent le Nord-Mali", a insisté le président de la Commission de la Cédéao, Kadré Désiré Ouédraogo, tout en espérant toujours "une solution pacifique et négociée de la crise".
"Ils ont fait un pas en avant et deux pas en arrière", jugeait sévèrement un diplomate cité par l’AFP en marge des débats.
Aucune date n'est fixée pour le début de cet engagement militaire ouest-africain, qui passe par le vote d'une résolution au Conseil de sécurité des Nations unies.
bbc.co.uk/ 18 septembre, 2012 - 11:06 GMT