Mali : "La France est allée rétablir les droits de l'homme"
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Thomas Boni Yayi[/caption]
Le président de l'Union africaine, Thomas Boni Yayi, a salué l'intervention rapide des forces françaises au Mali pour en déloger les groupes djihadistes.
Le président de l'Union africaine et dirigeant du Bénin, Thomas Boni Yayi, a plaidé une nouvelle fois mercredi à Berlin pour une implication de tous les membres de l'Otan dans l'intervention militaire au Mali, tout en saluant le rôle de la France. "Je suis venu renouveler au nom du continent (africain) en ma qualité de président de l'Union africaine notre volonté de voir s'impliquer tous les États membres de l'Otan", a déclaré Thomas Boni Yayi lors d'une conférence de presse commune avec la chancelière allemande, Angela Merkel.
"Je lui ai même demandé franchement [à Angela Merkel] de s'impliquer pour que l'Eurocorps [...] soit mis à contribution", a-t-il ajouté, à propos du corps d'armée européen. La chancelière a quant à elle exclu de nouveau l'envoi de soldats allemands au Mali. "L'Allemagne ne songe pas à envoyer des troupes de combat là-bas", a-t-elle insisté, réaffirmant ainsi la position originelle de Berlin. Peu après le début de l'intervention militaire de la France au Mali, l'Otan avait salué l'opération lancée par la France, tout en précisant n'avoir reçu aucune demande d'assistance de la part de Paris.
Thomas Boni Yayi[/caption]
Le président de l'Union africaine, Thomas Boni Yayi, a salué l'intervention rapide des forces françaises au Mali pour en déloger les groupes djihadistes.
Le président de l'Union africaine et dirigeant du Bénin, Thomas Boni Yayi, a plaidé une nouvelle fois mercredi à Berlin pour une implication de tous les membres de l'Otan dans l'intervention militaire au Mali, tout en saluant le rôle de la France. "Je suis venu renouveler au nom du continent (africain) en ma qualité de président de l'Union africaine notre volonté de voir s'impliquer tous les États membres de l'Otan", a déclaré Thomas Boni Yayi lors d'une conférence de presse commune avec la chancelière allemande, Angela Merkel.
"Je lui ai même demandé franchement [à Angela Merkel] de s'impliquer pour que l'Eurocorps [...] soit mis à contribution", a-t-il ajouté, à propos du corps d'armée européen. La chancelière a quant à elle exclu de nouveau l'envoi de soldats allemands au Mali. "L'Allemagne ne songe pas à envoyer des troupes de combat là-bas", a-t-elle insisté, réaffirmant ainsi la position originelle de Berlin. Peu après le début de l'intervention militaire de la France au Mali, l'Otan avait salué l'opération lancée par la France, tout en précisant n'avoir reçu aucune demande d'assistance de la part de Paris.
Popularité de Hollande
Thomas Boni Yayi a également assuré que "tous les chefs d'État africains" s'étaient "félicités de la rapidité avec laquelle la France est intervenue et du courage politique de la France". "La France est allée rétablir les libertés fondamentales, la France est allée rétablir le respect des droits de l'homme", a-t-il insisté. "Si on allait aux élections en Afrique aujourd'hui, sur tout le continent le président (français) François Hollande me battrait à plate couture", a-t-il encore plaisanté. Angela Merkel a rappelé que l'Allemagne avait déjà mobilisé deux avions de transport Transall en soutien logistique à la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao). Berlin a également promis des instructeurs pour former les troupes africaines, ainsi qu'une aide humanitaire. Lundi, la chancelière n'a pas exclu d'aider davantage la France, promettant d'évaluer à chaque étape les possibilités de son pays et "de ne pas laisser tomber" son partenaire. Au côté de François Hollande mardi, à l'occasion du 50e anniversaire du traité d'amitié franc-allemand, elle a jugé que la France menait au Mali "une mission militaire difficile", la lutte contre les islamistes armés s'avérant "un combat très difficile".Quelle est votre réaction ?
