Mali: la médiation de la Cédéao quitte Bamako sans accord sur la transition

AFPAFP
Peut 12, 2012 - 14:28
Peut 13, 2012 - 04:34
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Les deux médiateurs ouest-africains présents à  Bamako depuis mardi pour tenter de trouver une issue à la crise malienne, ont  quitté samedi la capitale sans accord avec l'ex-junte sur le nom du prochain  chef de la transition, a appris l'AFP auprès de l'un d'eux. [caption id="attachment_66128" align="aligncenter" width="610" caption="Le Premier ministre malien de transition Cheikh Modibo Diarra (G) et le président par intérim Dioncounda Traoré, le 9 mai 2012 à Koulouba © AFP"][/caption]   "Nous n'avons pas pu trouver pour le moment un accord. A notre entendement,  selon la Constitution malienne, à partir du moment où après les 40 jours  d'intérim on ne pourra pas tenir les élections, c'est (l'actuel président  intérimaire) Dioncounda Traoré qui devrait poursuivre la tâche", a déclaré avant de partir le ministre ivoirien de l'Intégration africaine Adama Bictogo,  émissaire de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest  (Cédéao). L'ex-junte "n'est pas d'accord. Je tiens à préciser que la Cédéao n'a pas  de candidat. Nous nous en tenons à la Constitution malienne", a ajouté M.  Bictogo, venu à Bamako avec le ministre burkinabè des Affaires étrangères  Djibril Bassolé. Les deux hommes avaient accepté vendredi de poursuivre leur mission à la  demande notamment du Premier ministre malien de transition, Cheikh Modibo  Diarra, alors qu'ils s'apprêtaient à quitter le pays déjà sur un constat  d'échec. Si la Cédéao estime que le président intérimaire Traoré doit garder son  poste, l'ex-junte militaire, qui a rendu le pouvoir aux civils après le coup  d'Etat du 22 mars mais reste omniprésente, s'y oppose et souhaite voir son  leader, le capitaine Amadou Haya Sanago, diriger la transition. Lors d'un message à la Nation le 1er mai, Dioncounda Traoré, nommé le 12  avril, avait assuré que "si tel est le souhait partagé, je ne resterai pas une  seconde de plus que les 40 jours de l'intérim", qui s'achève le 22 mai. La tâche principale des organes de transition sera de trouver une solution  à la crise dans le nord du pays, tombé à la faveur du putsch aux mains de  rebelles touareg et surtout d'islamistes armés, dont Ansar Dine et Al-Qaïda au  Maghreb islamique (Aqmi), qui y occupent désormais une position dominante.   AFP 21:47 - 12/05/12   "Nous n'avons pas pu trouver pour le moment un accord. A notre entendement,  selon la Constitution malienne, à partir du moment où après les 40 jours  d'intérim on ne pourra pas tenir les élections, c'est (l'actuel président  intérimaire) Dioncounda Traoré qui devrait poursuivre la tâche", a déclaré avant de partir le ministre ivoirien de l'Intégration africaine Adama Bictogo,  émissaire de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest  (Cédéao). L'ex-junte "n'est pas d'accord. Je tiens à préciser que la Cédéao n'a pas  de candidat. Nous nous en tenons à la Constitution malienne", a ajouté M.  Bictogo, venu à Bamako avec le ministre burkinabè des Affaires étrangères  Djibril Bassolé. Les deux hommes avaient accepté vendredi de poursuivre leur mission à la  demande notamment du Premier ministre malien de transition, Cheikh Modibo  Diarra, alors qu'ils s'apprêtaient à quitter le pays déjà sur un constat  d'échec. Si la Cédéao estime que le président intérimaire Traoré doit garder son  poste, l'ex-junte militaire, qui a rendu le pouvoir aux civils après le coup  d'Etat du 22 mars mais reste omniprésente, s'y oppose et souhaite voir son  leader, le capitaine Amadou Haya Sanago, diriger la transition. Lors d'un message à la Nation le 1er mai, Dioncounda Traoré, nommé le 12  avril, avait assuré que "si tel est le souhait partagé, je ne resterai pas une  seconde de plus que les 40 jours de l'intérim", qui s'achève le 22 mai. La tâche principale des organes de transition sera de trouver une solution  à la crise dans le nord du pays, tombé à la faveur du putsch aux mains de  rebelles touareg et surtout d'islamistes armés, dont Ansar Dine et Al-Qaïda au  Maghreb islamique (Aqmi), qui y occupent désormais une position dominante.

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