Mali : Le gouvernement propose un chronogramme électoral fixant la présidentielle à février 2024
institutionnelles que le gouvernement envisage pendant cette période de transition.
Une proposition de chronogramme électoral, projeté par le gouvernement devant la classe politique, annonce la convocation du collège électoral pour l’élection du Président de la République, prévue en février 2024. Le calendrier détaillé de ce scrutin crucial précise que la campagne électorale s’ouvrira en janvier 2024, suivie de la tenue des deux tours, s’il y a lieu, du scrutin présidentiel en février 2024.
Le gouvernement, représenté par trois ministres lors de ces discussions, propose l’organisation de l’élection des députés à l’Assemblée nationale, avant la tenue de l’élection présidentielle. Les candidats à ces législatives seront autorisés, selon toujours le gouvernement, à entrer en campagne pendant le mois d’octobre 2023 pour la tenue des premier et second tours du scrutin en novembre 2023.
Pour la même année 2023, les autorités de la transition annoncent que ce marathon électoral sera déjà ouvert par la tenue des élections référendaires en mars 2023.Si l’on croit la proposition du gouvernement, le référendum sera suivi en juin 2023 par la tenue des élections des collectivités territoriales.
Des sources concordantes, présentes dans la salle de concertation, attestent qu’une écrasante majorité des partis politiques ont déjà adhéré à cette proposition de chronogramme des différents scrutins, que les autorités de la transition prévoient d’organiser avant le retour à un pouvoir civil. Cette proposition de calendrier électoral intervient, quelques jours après la visite de 48 heures du médiateur de la CEDEAO à Bamako. Le Nigérian Goodluck Jonathan était venu discuter avec les autorités maliennes des derniers réglages, avant le sommet extraordinaire du 3 juillet prochain de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest. Le médiateur avait noté au terme de son séjour « des avancées majeures ». Le 4 juin dernier à Accra, la conférence des Chefs d’Etat de la CEDEAO a exigé de garanties des autorités maliennes avant de décider de la levée graduelle des sanctions qu’elle a infligées au Mali le 9 janvier 2022.
Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net
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