Deux semaines
après son enlèvement, seul Soumaïla Cissé reste encore entre les mains de ses ravisseurs. «
Il n’y pas de preuve de vie officielle mais nous sommes sûrs qu’il est en bonne santé », assure un cadre de l’URD, le parti politique du chef de file de l’opposition. «
Les négociations sont en cours », poursuit-il. Des
négociations qui restent discrètes, pour un enlèvement qui ne fait plus la Une des journaux. «
L’URD est en contact avec des chefs religieux, coutumier ou des prêcheurs de la région », conclut ce cadre.
De son côté, le gouvernement a monté une cellule de crise une semaine après l’enlèvement du leader de l’opposition et après le premier tour
des élections législatives, qui avaient été finalement maintenues.
Selon le ministre des Affaires étrangères Tiébilé Dramé, «
plusieurs indices laissent croire que Soumaïla Cissé a été enlevé par des individus proches de la katiba Macina ». Les auteurs n’ont pas revendiqué le kidnapping. La katiba Macina dirigée par Amadou Koufa, affiliée à al-Qaïda, est également citée par d’autres sources sécuritaires.