Mali : le ministre Housseini Amion Guindo émerveillé par le parc national
Pour s’enquérir les conditions de travail des services rattachés à son département, le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Housseini Amion Guindo, a entrepris le dimanche 6 octobre une visite au parc national.
En initiant cette visite, le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Housseini Amion Guindo, voulait constater de visu la situation du parc national. C’est ainsi qu’il a tour à tour visité la salle de sport d’une capacité de cent personnes, d’une scène de spectacle de cinq place, du jardin médical avec plus d’une vingtaine de variétés d’arbre, d’une salle de conférence de trois cent places, du restaurant Balasoko, d’un important parcours sportif, de la volière et la tanière des lions.
Très émerveillé, le ministre Guindo a déclaré que le parc national du Mali est « un véritable paradis en plein cœur de Bamako ». C’est un cadre idéal pour la tenue de beaucoup d’activités à Bamako. Le ministre Guindo a d’ores et déjà annoncé que les activités de son département se tiendront désormais dans la salle de conférence du parc national. « C’est une façon pour nous d’aider le parc », a-t-il indiqué.
De l’avis du ministre Guindo, le parc national n’a pas encore atteint son rythme de croisière puisque méconnu par le grand public. C’est ce qui explique son déficit. Lequel commence d’ailleurs a s’équilibré. Cela a été possible grâce à la subvention annuelle accordée par l’Etat. Une façon pour celui-ci d’accompagner l’effort déployé par la direction du parc. Il a affirmé maintenir cette dynamique afin de permettre au parc d’atteindre son autonomie.
« Cet équilibre ne doit pas empêcher l’Etat d’être présent » a plaidé le directeur général du parc national du Mali, Michel Sidibé. Selon lui, la direction envisage dans l’avenir de baisser le tarif d’entrée afin de provoquer une fréquentation accrue du parc. « Cela ne peut se faire sans une subvention et accompagne de l’Etat », a-t-il précisé. Avant de terminer, l’ancien Directeur général du musée national du Mali, a rappelé que le parc a été bâti sur une économie qui était sensée créer des ressources pour son autonomie.
« Le parc national est le fruit de la coopération entre l’Etat malien et le réseau Aga Khan pour le développement », a indiqué son représentant diplomatique Férid Nandjee. C’est son réseau qui finance le déficit avec l’aide de l’Etat malien. « La subvention du gouvernement est destinée à l’alimentation des animaux », a-t-il précisé. Selon Férid Nandjee a assuré que l’excèdent financier sera investi dans le parc. Car, clame-t-il, ce n’est pas notre philosophie de redistribuer des dividendes.
Il faut rappeler que le parc national du Mali est l’expression du partenariat public privé (PPP). Il a été aménagé par le prince Aga Khan à la demande de l’Etat malien pour un montant de douze milliards de nos francs bâti sur une superficie de cent trois hectares. Il comprend un parc botanique et parc zoologique.
Abdrahamane Sissoko/Maliweb.net
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