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Diango Cissoko[/caption]
Djanko Cissoko part avec un capital confiance important. À Bamako, on le présente comme un homme sérieux, travailleur, et fédérateur.
Autant de qualités qui ne seront pas de trop pour remplir sa double mission de reconquête du nord et d’organisation des présidentielles.
Il s’est entouré d’une équipe étoffée comprenant 30 ministres. Beaucoup étaient déjà là sous Modibo Diarra et notamment les militaires qui détiennent plusieurs postes clés de ce gouvernement de transition, comme le fait remarquer Fatoumata Ciré Diakité, représentante de la société civile au FDR, le front du refus.
« Le ministère de l’Administration territoriale, le ministère de la Défense et la sécurité intérieure et extérieure, donc toute la transition repose sur les militaires. Ils doivent faire en sorte de lever ce défi-là, qui leur est imposé, et qu’ils méritent cette confiance-là, en posant des actes concrets maintenant ».
Django Cissoko a nommé 3 nouveaux ministres issus des communautés du nord songhais, arabes et tamachek. Une bonne chose selon Abdulwahidou Adama Maiga, membre du collectif des élus du nord, pour qui le gouvernement ne doit pas se tromper de priorité.
« Pour nous, le meilleur gouvernement c’est celui qui va s’atteler urgemment à la reconquête des territoires occupés. La priorité du gouvernement c’est ça ».
Ces élus nordistes demandent instamment au Premier ministre d’associer l’ensemble des communautés du nord dans les futures négociations de paix.
rfi.fr/