Dans le camp de Soufroulaye, des honneurs militaires ont été rendus au Premier ministre. Plus tard, Boubou Cissé confie l’importance de la cérémonie.
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La réduction, voire l’élimination totale de la possession d’armes - que ce soit des armes de guerre, que ce soit des armes légères ou de petit calibre - est importante pour aller vers la recherche de cette sécurité », a-t-il souligné.
Dans la cour, plusieurs dizaines de tentes et autres infrastructures attendent de futurs ex-combattants concernés par le DDR. Parmi eux, des ex-rebelles du nord établis dans le centre, de présumés jihadistes mais également des combattants de milices d’autodéfense.
Le chef d’une milice a confié à RFI que ses hommes «
viendront bientôt ici, afin de faire la paix dans le pays », avant de préciser qu’il dirige «
plus de 300 hommes ».
Le pivot de l’opération DDR au Mali, Zahabi Ould Sidi Mohamed, estime qu’il y a là une chance à saisir pour réduire l’insécurité.
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Ce qui est important, c’est que nous avons un outil opérationnel pour désarmer les gens mais aussi pour stabiliser parce qu’il n’y a pas de stabilité sans désarmement », a-t-il précisé.
La mission de l’ONU au Mali - la Minusma - fait partie des bailleurs de fonds de l’opération qui ambitionne de désarmer pacifiquement, à terme, environ 8 500 détenteurs d’armes dans les régions de Mopti et de Ségou.