Mali - Les enjeux du soutien militaire français
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Comment se fera le soutien militaire français ?
"Nous n'avons pas du tout l'intention d'avoir des troupes au sol", martèle le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, malgré les informations selon lesquelles des forces spéciales hexagonales seraient déjà à l'oeuvre au Mali. "La France est un facilitateur", elle "n'est pas en première ligne (…) Ce sont d'abord les Africains qui doivent régler leurs affaires" : le Quai d'Orsay fait tout pour évacuer les accusations de néo-colonialisme dont la France est largement l'objet. Pas question, donc, d'envoyer des soldats français. L'idée est plutôt d'offrir un "appui logistique" au Mali ainsi qu'à la Cédéao. "Si on doit faciliter les choses, on le fera", a ajouté Laurent Fabius. Concrètement, la marge de manoeuvre de la France est des plus réduites. On ignore par ailleurs le moment quelles sont les conditions exactes de l'accord trouvé entre Bamako et la Cédéao, même si celle-ci s'était dite disposée à envoyer une force de quelque 3.300 soldats aux côtés des troupes maliennes. Quels sont les risques ? Lutter contre l'enracinement du terrorisme dans la zone… sans mettre en danger les six otages français toujours détenus au Sahel : l'équation est périlleuse. "Bien évidemment, c'est un problème", a reconnu Pascal Canfin, ministre du Développement. "Maintenant, nous devons aussi prendre nos responsabilités (...) parce que je pense que l'opinion publique française nous reprocherait à juste titre de n'avoir rien fait pour empêcher une éventuelle action [terroriste, NDLR] sur le territoire français ou contre des intérêts français par des groupes qui sont aujourd'hui au nord-Mali. Nous mettons tout en oeuvre pour y arriver mais nous avons évidemment le souci de la vie des otages en tête et c’est un compromis délicat." Difficulté supplémentaire : les indépendantistes touaregs, qui avaient participé à la conquête du nord du Mali avant d'en être évincés par leurs éphémères alliés islamistes, ont exigé lundi que Bamako trouve un accord avec leur mouvement, le MNLA, sans quoi ils menacent de nouer "des alliances de circonstance avec les groupes islamistes et terroristes". Par Laura Thouny nouvelobs.com - 25-09-2012Quelle est votre réaction ?
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