Mali: trois groupes armés à Kidal ont accepté un cessez-le-feu
![delegation Mnla](http://www.maliweb.net/wp-content/news/images/2013/06/delegation_MNLA.jpg)
© AFP[/caption] Bamako - Trois groupes armés présents dans le nord du Mali ont accepté un cessez-le-feu à l'issue de discussions vendredi avec le président de l'Union africaine (UA) Mohamed Ould Abdel Aziz à Kidal, ville qu'ils contrôlent, a appris l'AFP de source diplomatique. Le président mauritanien (Mohamed Ould Abdel Aziz) vient d'obtenir ici à Kidal un cessez-le-feu des représentants des trois groupes armés rencontrés, a déclaré cette source qui accompagne M. Aziz à Kidal. Les trois groupes représentés aux discussions étaient le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA, rébellion touareg), le Haut conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA, dissidents d'un groupe jihadiste) et le Mouvement arabe de l'Azawad (MAA). De violents combats ont opposé le 17 mai à Kidal (nord-est, 1.500 km de Bamako) les forces maliennes et les groupes armés, composés essentiellement de Touareg mais aussi de combattants arabes. Ces derniers ont pris le contrôle de la ville, traditionnellement fief de Touareg, mais aussi de Ménaka (660 km au sud de Kidal), selon l'ONU, à l'issue de nouveaux affrontements meurtriers mercredi. Bamako avait demandé un cessez-le-feu dès mercredi soir. Par ce cessez-le-feu, les groupes s'engagent à ne plus faire la guerre, à ne plus bouger de leurs positions, a précisé la source diplomatique, selon laquelle la délégation de M. Aziz s'apprêtait à quitter la ville. Le président mauritanien était arrivé à Kidal vendredi en fin de matinée en compagnie de Bert Koenders, chef de la Mission de l'ONU au Mali (Minusma).
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Mali: les rebelles du MNLA se disent prêts à négocier avec Bamako
Le MNLA, principal groupe armé actif dans le nord du Mali, est prêt à négocier à nouveau avec le gouvernement malien, malgré les violents combats ayant opposé ses hommes à l’armée régulière à Kidal, a fait savoir vendredi son porte-parole.
« Nous sommes prêts, dès maintenant, à nous retrouver avec Bamako autour d’une table de discussions avec un médiateur », a déclaré à l’AFP Mahamadou Djeri Maïga, vice-président du MNLA (Mouvement national de libération de l’Azawad, soit les territoires du nord malien), depuis la capitale burkinabè, où il réside. « Nous voulons simplement le respect de l’accord de Ouagadougou », a-t-il poursuivi, en référence à l’accord signé le 18 juin 2013 par Bamako et les groupes armés touareg et arabes, qui permit l’élection présidentielle de juillet et le démarrage de pourparlers de paix, après 18 mois de guerre. Ce processus prévoyait un cessez-le-feu immédiat, un cantonnement des combattants du Nord et un redéploiement en parallèle des forces de sécurité du Mali et de membres de l’administration capables d’organiser le scrutin présidentiel.« Aujourd’hui même, si Bamako est prêt, nous le sommes aussi, à nous retrouver autour d’un médiateur », a lancé Mahamadou Djeri Maïga.
Depuis la signature des accords de Ouagadougou, des clashes récurrents opposent toutefois les groupes armés du Nord à l’armée malienne. Les combats violents survenus à Kidal, dans le nord malien, depuis le week-end dernier, qui ont abouti à une déroute des troupes loyalistes, ont fortement remis en cause le processus de paix. Une vingtaine de soldats maliens ont été tués et une trentaine blessés dans les combats, selon le ministre malien de la Défense Soumeylou Boubèye Maïga, alors que le MNLA a parlé de 40 soldats maliens tués, 50 blessés et 70 faits prisonniers depuis le début des hostilités le 17 mai. Le gouvernement malien est désormais sous forte pression internationale pour relancer le dialogue, et éviter une nouvelle et grave crise après celle de 2012-2013. Le chef de l’Etat mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, président de l’Union africaine (UA) était vendredi après-midi à Kidal pour s’entretenir avec les différents groupes rebelles, dont le MNLA. « Nous demandons des mesures de confiance qui consistent en la libération des prisonniers qui sont encore détenus et la mise en place d’une commission indépendante chargée d’élucider les crimes et qu’on se retrouve autour d’un médiateur pour les négociations », a dit M. Maïga.Quelle est votre réaction ?
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