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![L'armée malienne à Kidira au Sénégal, le 27 février 1998. AFP](http://www.maliweb.net/wp-content/news/images/2012/11/Armee_malienne01.jpg)
L'armée malienne à Kidira au Sénégal, le 27 février 1998. AFP[/caption]
EN DIRECT / Le Conseil de sécurité des Nations unies pourrait décider dans un délai de deux à trois semaines le déploiement d'environ 6.000 casques bleus au Mali.
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10h44 : Des casques bleus possibles -Le Conseil de sécurité des Nations unies devrait parvenir dans un délai de deux à trois semaines à un accord sur le déploiement d'environ 6.000 casques bleus au Mali, a déclaré Hervé Ladsous, secrétaire général adjoint de l'Onu aux opérations de maintien de la paix. « Je pense que le Conseil de sécurité examinera une résolution au cours des deux ou trois prochaines semaines, puis nous pourrons progresser vers un déploiement complet », a-t-il dit à Reuters à Dublin. La France est intervenue militairement en janvier au Mali pour bloquer la progression d'islamistes armés vers Bamako puis leur reprendre le nord du pays. Elle souhaite désormais retirer progressivement ses troupes, éventuellement dès mars, et les voir remplacées par une force de maintien de la paix avec mandat de l'Onu. Hervé Ladsous a exprimé sa confiance dans le déploiement d'une force onusienne selon ce calendrier, avant les élections prévues au plus tard le 31 juillet et censées rétablir un pouvoir civil démocratiquement élu au Mali après le coup d'Etat militaire de mars 2012. Il a ajouté que les modalités de la collaboration entre cette force de l'Onu et la Misma, la force africaine sous mandat onusien, restaient à définir. Les casques bleus déployés au Mali pourraient être environ 6.000 mais leurs effectifs dépendront de ceux de la Misma, censée compter 8.000 soldats à terme.
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08h23 : Le Canada craint un scénario comme en Irak et en Afghanistan -L'évolution de la situation au Mali fait craindre un scénario comme en Irak et en Afghanistan, a jugé le ministre des Affaires étrangères John Baird, répétant que son gouvernement n'enverrait aucune troupe de combat. « Je me dois de rester prudent à propos de l'envoi potentiel de centaines de militaires canadiens sur le sol malien, comme certains l'ont réclamé », a déclaré M. Baird lors d'une audition devant le comité permanent des Affaires étrangères et du Développement international de la Chambre des communes. « C'est vraiment une insurrection qui est en train de se produire sur le terrain, comme ce que nous avons vu en Irak ou en Afghanistan », a averti le chef de la diplomatie. Il s'est dit également dubitatif quant à la volonté de Bamako d'autoriser une mission de maintien de la paix de l'ONU, comme le souhaite la France. En outre, il a indiqué que son gouvernement n'avait « pas pris de décision sur le fait de fournir ou non de la formation (militaire) », alors que l'Union européenne doit déployer ces jours-ci 450 soldats européens, dont 200 instructeurs. « J'aurais des inquiétudes à fournir une formation à des militaires qui ont mené un coup d'Etat et renversé un gouvernement démocratiquement élu », a fait valoir M. Baird.
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6h47 : Les Etats-Unis doivent « aider » leurs alliés contre al-Qaïda - Les Etats-Unis doivent « aider » leurs alliés à faire face à la menace d'al-Qaïda mais n'ont pas besoin de déployer des milliers de militaires à l'étranger, a affirmé le président américain Barack Obama
lors de son discours annuel sur l'état de l'Union . Si l'organisation terroriste responsable du 11-Septembre n'est plus que « l'ombre d'elle-même », « différentes filiales d'al-Qaïda et des groupes extrémistes sont apparus, de la Péninsule arabique à l'Afrique. La menace posée par ces groupes évolue », a-t-il fait valoir devant le Congrès. Mais après une décennie de guerres en Irak et en Afghanistan « nous n'avons pas besoin d'envoyer des milliers de nos fils et filles à l'étranger ou d'occuper d'autres pays », a-t-il plaidé. Au lieu de cela, il faut « aider les pays comme le Yémen, la Libye et la Somalie pour assurer leur propre sécurité et aider les alliés qui combattent le terrorisme, comme nous le faisons au Mali », a-t-il ajouté.
Par
Les Echos | 13/02 |