« Il y a eu quelques blessés français mais des blessés relativement légers », a déclaré le ministre de la Défense sur Europe 1. La France compte 4000 soldats déployés sur le terrain, « l'effectif est à son maximum », ajoute Jean-Yves Le Drian qui espère que les forces africaines prendront 'rapidement' le relais.
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17h:32 La France a demandé mercredi au Conseil de sécurité des Nations unies de préparer l'envoi d'une force de maintien de la paix au Mali, et d'accélérer le déploiement d'observateurs des droits de l'homme dans le pays, selon l'ambassadeur français Gérard Araud.
M. Araud a toutefois rapporté, à l'issue d'une réunion du Conseil de sécurité relative à la crise au Mali tenue à huis clos, qu'il faudrait plusieurs semaines avant de pouvoir évaluer si les militaires français à l'oeuvre dans le pays sont en mesure de passer la main à une force de maintien de la paix.
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17h03 : La Mauritanie est « totalement sécurisée » -La Mauritanie, qui partage quelque 2.000 km de frontières avec le Mali en guerre, est « totalement sécurisée » et les investisseurs étrangers savent que « toutes les dispositions sont prises », a déclaré le ministre mauritanien du Pétrole, de l'Energie et des Mines. « La question de la sécurité est extrêmement importante pour le gouvernement mauritanien, et toutes les dispositions ont été prises pour protéger le territoire, la population et les opérateurs » étrangers, a déclaré à des journalistes Taleb Ould Abdi Vall, en marge d'une conférence à Paris sur les ressources naturelles en Mauritanie. « Depuis 2009, nous n'avons pas été visés par des groupes terroristes, car nous avons mené une politique très agressive pour améliorer nos systèmes de sécurité et répondre à toute menace potentielle », a-t-il souligné. « Jusqu'ici la situation est sous contrôle, notre territoire a été totalement sécurisé », a-t-il dit, « même s'il y aura toujours un risque potentiel ».
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15h31 : Deux jeunes armés d'un pistolet et de grenades arrêtés à Gao -Deux adolescents, armés d'un pistolet de deux grenades, ont été arrêtés au marché de Gao, la plus grande ville du Nord du Mali, reprise le 26 janvier par les soldats français et maliens aux groupes islamistes armés. Le premier adolescent, l'air très menaçant, tenait une grenade dans chaque main, alors que le second brandissait un pistolet. Ils ont été arrêtés par des hommes en uniforme de l'armée malienne. « Une enquête est en cours pour savoir s'ils s'apprêtaient à commettre un attentat ou s'ils voulaient se servir des armes pour des vols ou des actes de brigandage. Dans tous les cas, ils seront déférés devant la justice », a déclaré a l'AFP le colonel Saliou Maïga, chef de la gendarmerie de Gao.
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14h23 : Sécurité renforcée dans des villes du Sénégal à cause de la guerre du Mali - Les mesures de sécurité ont été renforcées ces derniers jours à Dakar et Saint-Louis, dans le nord du Sénégal, notamment autour de sites fréquentés par des Occidentaux, dans le contexte de la guerre du Mali, a-t-on appris mercredi de sources concordantes. Un dispositif de sécurité plus important que d'habitude est en place depuis quelques jours dans le centre-ville de Dakar, où des véhicules de police sont postés à des carrefours importants. Des éléments de la police procédaient mercredi matin à des contrôles d'automobilistes à plusieurs endroits du Plateau.
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13h08 : Le contingent français au Mali « devrait diminuer » à partir de mars -Le président
François Hollande a confirmé en Conseil des ministres que les effectifs du contingent français au Mali
« devraient diminuer » à partir de mars, a rapporté la porte-parole du gouvernement Najet Vallaud-Belkacem.
« C'est toujours difficile de donner une date très précise », a t-elle observé.
« Nous considérons que si les choses se passent bien, si les forces africaines continuent à se déployer comme elles ont commencé à le faire, si les efforts de formation initiés par l'Union européenne se déroulent bien, nous pourrons commencer à diminuer le nombre de troupes françaises dans le courant du mois de mars », a-t-elle dit. L'allègement du dispositif français sera concomitant avec
« la montée en charge progressive de la Misma et des forces africaines qui sont en train de se déployer de façon assez intéressante. On parle de 4.000 hommes qui seront 7.000 à terme », a-t-elle spécifié.
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![Mali : « Il y a eu quelques soldats français blessés », affirme Le Drian](http://www.lesechos.fr/medias/2013/02/06/535495_0202549386019_web.jpg)
08h58 : Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a déclaré mercredi sur Europe 1 : « Il y a eu quelques blessés français mais des blessés relativement légers. Il y a eu malheureusement un mort, donc c'est une vraie guerre », a-t-il affirmé, sans préciser le nombre de blessés, les circonstances dans lesquelles les militaires ont été blessés ni quand cela s'est produit. Il a également déclaré : 'Nous sommes aujourd'hui au format maximum. Nous sommes 4.000, nous n'irons jamais au-delà '. 'Le passage progressif de la présence militaire française à la présence militaire africaine pourra se faire relativement rapidement' et dans 'quelques semaines, on pourra commencer à diminuer notre format', a-t-il ajouté. De son côté, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, a déclaré dans une interview au quotidien Métro que le nombre de soldats français devrait commencer à diminuer 'à partir de mars, si tout se passe comme prévu'.'On n'a pas vocation à rester, on a vocation à transmettre nos responsabilités militaires aux forces africaines et aux forces maliennes, qui sont en ce moment en voie de reconstitution', a poursuivi M. Le Drian. Les soldats français resteront 'le temps qu'il faudra, jusqu'à ce que le Mali retrouve son intégrité', c'est une sortie 'progressive'.
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23h01 : Début de retrait des troupes françaises « à partir de mars » -Le nombre de soldats français au Mali devrait commencer à diminuer « à partir de mars, si tout se passe comme prévu », a déclaré le chef de la diplomatie française Laurent Fabius dans une interview au quotidien Metro à paraître mercredi. « Je pense qu'à partir de mars, si tout se passe comme prévu, le nombre de troupes françaises devrait diminuer », a déclaré M. Fabius, alors que près de 4.000 soldats français sont engagés au Mali. La France n'a pas vocation à rester durablement au Mali. Ce sont les Africains et les Maliens eux-mêmes qui doivent être les garants de la sécurité, de l'intégrité territoriale et de la souveraineté de ce pays », a répété le ministre des Affaires étrangères. « C'est pourquoi nous allons, progressivement, passer le relais à la Misma (la mission militaire africaine, ndlr). Nous-mêmes, nous allons continuer à agir au nord, où il reste des foyers terroristes », a-t-il ajouté.
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22h07 : « Plusieurs centaines » d'islamistes tués lors de frappes aériennes et de combats « directs » -« Plusieurs centaines » d'islamistes ont été tués depuis le 11 janvier au Mali, lors de « frappes aériennes » des forces françaises et « de combats directs et frontaux à Konna et Gao », a-t-on appris auprès du ministère de la Défense, qui fait état pour la première fois officiellement d'un bilan. Interrogé sur le bilan des combats après plus de trois semaines d'intervention militaire, le ministère de la Défense a précisé que ces « plusieurs centaines » de combattants islamistes tués l'avaient été « lors des frappes aériennes » françaises sur des pick up transportant des hommes ou du matériel de guerre, et durant « des combats directs, frontaux à Konna et Gao ». Le ministère s'est refusé à donner un bilan précis, soulignant qu'il n'était pas question de se livrer « à un décompte macabre ». Invité de BFMTV, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, avait auparavant affirmé que les troupes françaises avaient infligé « beaucoup de dégâts dans les groupes terroristes jihadistes », évoquant « plusieurs centaines, un nombre significatif » de combattant islamistes tués.
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Par
Les Echos | 06/02 | 23:09 |