[caption id="attachment_58885" align="alignleft" width="344" caption="REUTERS/Charles Platiau"]
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La situation reste confuse au Mali. Ce jeudi, les rebelles du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), qui tiennent le nord du pays avec des groupes islamistes armés, ont annoncé la fin des opérations militaires à partir de ce soir à minuit.Dans ce contexte, les chefs d'état-major de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) se réunissent, ce jeudi 5 avril, à Abidjan (Côte d'Ivoire), pour discuter du possible envoi d'une force militaire régionale au Mali. Une réunion d'urgence en présence d'officiers américains et français. La France suit de près la situation et s'inquiète. Pour le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, la soluation au problème touareg n'est pas militaire.
Mali Alain Juppé
La situation est très préoccupante voire dramatique (...). Les chefs d'Etats ont décidé de préparer l'intervention de la force en attente de la Cédéao (...). La France a indiqué qu'elle est prête à assurer la logistique de cette force de façon à stopper les combats et rétablir l'ordre (...). Nous sommes prêts à étudier toutes les options. Il faut qu'on arrête les exactions qui se produisent au nord Mali. Le problème touareg ne se réglera pas par la force. Il ne se réglera que par la négociation et le dialogue.
Par RFI
jeudi 05 avril 2012