Mali: Premier contingent de 570 soldats formés par l’Union européenne
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Les instructeurs militaires de l’Union européenne vont commencer à former les soldats maliens[/caption]
Un premier contingent de 570 soldats maliens entame, ce mardi, au Mali une formation par des instructeurs militaires de l’Union européenne (UE).
Le but, à terme, est de restructurer une armée ayant subi en 2012 une lourde défaite face aux groupes armés qui ont réussi à s’emparer du nord du Mali.
Ce mardi matin, ces militaires maliens ont quitté Bamako pour Koulikoro, ville située à 59 km au nord-est et qui abrite un centre de formation militaire, a indiqué le lieutenant-colonel français Philippe de Cussac, porte-parole de la mission de formation de l’UE (EUTM).
Formation « d’unités spéciales »
C’est là qu’ils seront formés pendant dix semaines par une centaine d’instructeurs venant de sept pays (France, Royaume-Uni, Suède, Finlande, Lituanie, Luxembourg et Irlande).
« Dans un premier temps, on aura une formation généraliste, ensuite, il y aura une formation de spécialisation, en télécommunications, artillerie, génie », indique le lieutenant-colonel de Cussac, précisant que « des forces spéciales, des tireurs d’élite »seront également formés.
Le but de l’EUTM est de former et entraîner près de 3 000 soldats, qui se succéderont en quatre vagues sur quinze mois à Koulikoro.
Désengagement progressif de la France
Cette opération débute alors que la France prépare le désengagement partiel de ses 4 000 soldats déployés dans le pays et que l’Onu finalise le lancement d’une mission de maintien de la paix qui sera composée de quelque 11 000 hommes.
À terme, la mission de « reconstruction » de l’armée du Mali de l’UE comprendra 550 militaires européens, dont l’objectif est de professionnaliser les soldats maliens pour qu’ils soient capables de résister aux attaques des groupes djihadistes.
Ces derniers, qui ont occupé pendant neuf mois le nord du Mali après en avoir chassé les rebelles touaregs qui avaient lancé l’offensive en janvier 2012, en ont été partiellement chassés par les soldats français, en soutien à l’armée malienne et d’autres pays africains.
ouest-france.fr
Les instructeurs militaires de l’Union européenne vont commencer à former les soldats maliens[/caption]
Un premier contingent de 570 soldats maliens entame, ce mardi, au Mali une formation par des instructeurs militaires de l’Union européenne (UE).
Le but, à terme, est de restructurer une armée ayant subi en 2012 une lourde défaite face aux groupes armés qui ont réussi à s’emparer du nord du Mali.
Ce mardi matin, ces militaires maliens ont quitté Bamako pour Koulikoro, ville située à 59 km au nord-est et qui abrite un centre de formation militaire, a indiqué le lieutenant-colonel français Philippe de Cussac, porte-parole de la mission de formation de l’UE (EUTM).
Formation « d’unités spéciales »
C’est là qu’ils seront formés pendant dix semaines par une centaine d’instructeurs venant de sept pays (France, Royaume-Uni, Suède, Finlande, Lituanie, Luxembourg et Irlande).
« Dans un premier temps, on aura une formation généraliste, ensuite, il y aura une formation de spécialisation, en télécommunications, artillerie, génie », indique le lieutenant-colonel de Cussac, précisant que « des forces spéciales, des tireurs d’élite »seront également formés.
Le but de l’EUTM est de former et entraîner près de 3 000 soldats, qui se succéderont en quatre vagues sur quinze mois à Koulikoro.
Désengagement progressif de la France
Cette opération débute alors que la France prépare le désengagement partiel de ses 4 000 soldats déployés dans le pays et que l’Onu finalise le lancement d’une mission de maintien de la paix qui sera composée de quelque 11 000 hommes.
À terme, la mission de « reconstruction » de l’armée du Mali de l’UE comprendra 550 militaires européens, dont l’objectif est de professionnaliser les soldats maliens pour qu’ils soient capables de résister aux attaques des groupes djihadistes.
Ces derniers, qui ont occupé pendant neuf mois le nord du Mali après en avoir chassé les rebelles touaregs qui avaient lancé l’offensive en janvier 2012, en ont été partiellement chassés par les soldats français, en soutien à l’armée malienne et d’autres pays africains.
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