Le président français F. Hollande ce week-end au Mali ?

Jan 31, 2013 - 18:06
Fév 1, 2013 - 05:02
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L'Élysée a dépêché des «précurseurs» à Bamako pour étudier les conditions d'une visite sur place du président français. Ces officiels sont chargés de passer en revue les conditions de sécurité et d'organiser les rendez-vous politiques avec les autorités du pays. François Hollande pourrait se rendre à Bamako mais aussi à Tombouctou, principale ville du Nord libérée par l'armée française. «La date et les circonstances de la visite ne sont pas arrêtées», affirme une source à l'Élysée, alors qu'une rumeur évoque un tel voyage dès ce week-end. Lefigaro.fr - 22:01   « L'UE se tient prête à fournir un appui approprié pour lutter contre ces abus », ont écrit les ministres européens des Affaires étrangères. L'usine de gaz près d'In Amenas en Algérie rouvrira « dans moins d'un mois », mais les sociétés étrangères partenaires ne reviendront « pas avant trois mois ». [caption id="attachment_123419" align="aligncenter" width="610"] MALI - Les prises de Gao et de Tombouctou par les armées française et malienne ne signifient pas la fin des hostilités contre les groupes armés. Reste à savoir quel sera l'engagement de la France dans les opérations à venir.[/caption]
Mali : l\'armée malienne entre dans Kidal

20h45 : Des militaires maliens sont arrivés à Kidal, aux mains de groupes armés

Des militaires maliens sont arrivés à Kidal (extrême nord-est du Mali), ville contrôlée par deux groupes armés et où des soldats français ont pris le contrôle de l'aéroport, a affirmé à Bamako le porte-parole de l'armée malienne, le colonel Souleymane Maïga. « Des militaires maliens sont bien arrivés à Kidal aujourd'hui (jeudi). Il s'agit d'une petite unité de reconnaissance qui est partie préparer le terrain au reste de la troupe », a déclaré à la presse le colonel Maïga. Le Mouvement islamique de l'Azawad (MIA, islamistes dissidents) et le Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA, rebelles autonomistes touareg), qui contrôlent en partie Kidal, avaient pourtant demandé la veille que les soldats maliens et ouest-africains ne pénètrent pas dans la ville et sa région, avant qu'une « solution politique » ne soit trouvée avec Bamako.
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15h26 : Les Européens « alarmés » par les allégations de violations des droits de l'Homme
Les ministres européens des Affaires étrangères, réunis à Bruxelles, se sont déclarés « alarmés » des « allégations de violations des droits de l'Homme » au Mali et ont demandé aux autorités de ce pays d' « enquêter immédiatement » sur d'éventuelles représailles contre les Touaregs ou les autres minorités ethniques. « L'UE se tient prête à fournir un appui approprié pour lutter contre ces abus », ont écrit les ministres dans une déclaration adoptée à l'issue de leur réunion. Les ministres ont également salué « la décision de la Cour Pénale Internationale d'ouvrir une enquête » et souhaité « la mobilisation rapide d'observateurs et le renforcement de la coopération des organisations internationales » pour veiller « au respect des droits de l'Homme sur l'ensemble du territoire » malien. --------------------------

15h03 : Quatre militaires maliens tués par une mine près de Gao

Au moins quatre militaires maliens ont été tués mercredi par l'explosion d'une mine au passage de leur véhicule dans les environs de Gao, dans le nord du Mali, a déclaré jeudi un officier malien. Selon ce dernier, la mine a probablement été laissée derrière eux par les rebelles islamistes fuyant la progression des troupes françaises et maliennes. « L'explosion de ce véhicule de patrouille a tué quatre militaires et en a blessé cinq autres. Cela s'est produit mercredi entre Gossi et Gao », a dit cet officier malien ayant requis l'anonymat. Gao est la plus grande ville du nord du Mali. Elle était contrôlée jusqu'au week-end dernier par des combattants islamistes s'étant emparés du nord du Mali en 2012. ---------------------------------
AFP
14h19 : frappes aériennes « assez importantes » au nord de Kidal
« Des frappes assez importantes ont été effectuées dans la région d'Aguelhok », a indiqué le porte-parole de l'état-major, le colonel Thierry Burkhard, au cours du point de presse de la défense. « Les objectifs visés étaient des centres de commandement, des dépôts logistiques, des centres d'entraînement », a-t-il précisé. La région d'Aghelhok, dans le massif de l'Adrar des Ifoghas, est selon lui « assez logiquement une zone de repli des groupes terroristes qui sont en train de remonter vers le nord ». Une tempête de sable perturbe depuis mercredi le déroulement des opérations. « Les opérations continuent, mais elles sont contraintes par les conditions météo. En ce qui concerne l'emploi des moyens aériens, c'est très contraignant, un peu moins pour les moyens terrestres », a souligné le colonel Burkhard.

14h08 : Mission européenne : possible envoi d'un « élément précurseur » dès mi-février

Le général François Lecointre, qui dirige la mission européenne de conseil et de formation (EUTM), souhaite envoyer au Mali « un élément précurseur réduit dès le lancement de la mission » à la mi-février, pour accélérer la réorganisation de l'armée malienne, a indiqué jeudi le ministère de la Défense. De retour de Bamako, le général Lecointre avait assuré mardi que les premiers soldats maliens débuteraient leur formation « à la fin mars, début avril » sur la base militaire de Coulicoro, à environ 200 kilomètres de Bamako.
« Le besoin quantitatif est estimé aujourd'hui à 450 à 500 personnels militaires, dont à peu près 200 formateurs », a-t-il rappelé, précisant qu' »il faut fournir le coeur de la mission --les formateurs--, mais aussi le soutien, par exemple le soutien médical, et puis les éléments de protection de la mission, ce qu'on appelle aussi la force protectrice. »
------------------------- Au moins deux soldats maliens ont été tués à bord d'un véhicule. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, n'écarte pas le scénario d'une offensive terrestre dans le nord du Mali. Bruxelles donne son feu vert pour aider la Libye à sécuriser ses frontières.
AFP
13h37 : L'Otan salue l'action « rapide et efficace » de la France
Le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, a salué l'action « rapide et efficace » de la France au Mali mais a indiqué que l'Otan n'avait pas de rôle à jouer dans la stabilisation de la région du Sahel. « Je salue le gouvernement français pour son action rapide et efficace au Mali », a déclaré M. Rasmussen en présentant à la presse le rapport annuel de l'Alliance atlantique à Bruxelles. « Il était grand temps de stopper l'avancée des groupes terroristes et d'ouvrir la voie à la force de stabilisation africaine », a-t-il ajouté. M. Rasmussen a également déclaré « apprécier le fait qu'un certain nombre de pays membres de l'Otan aient décidé d'assister la France dans cette opération très nécessaire ».
---------------------------- 12h24 : Au moins deux soldats maliens tués dans l'explosion d'une mine réseau
Au moins deux soldats maliens ont été tués jeudi dans l'explosion d'une mine au passage de leur véhicule, entre les villes de Douentza et Hombori (nord du Mali), récemment reprises aux groupes islamistes armés. « Un véhicule de l'armée malienne a sauté jeudi sur une mine entre les localités de Douentza et Hombori. Il y a au moins deux morts », a indiqué cette source. « On soupçonne fortement les islamistes d'avoir posé cette mine. C'est arrivé dans une zone qu'ils contrôlaient. Mais on ne sait pas encore si elle avait été posée avant leur départ ou s'ils sont revenus depuis pour la poser », a-t-elle ajouté. Hombori, situé entre Mopti et Gao, à 920 km au nord-est de Bamako, a été reprise sans combats le 25 janvier par une colonne de soldats français et maliens. Douentza, sur la même route, à 800 km de la capitale, l'avait été le 21 janvier.
-------------------------------- Bruxelles donne son feu vert pour aider la Libye à sécuriser ses frontières. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, n'écarte pas le scénario d'une offensive terrestre dans le nord du Mali.
AFP
11h08 : L'UE va lancer une mission pour aider la Libye à contrôler ses frontières
Les ministres européens des Affaires étrangères ont donné leur feu vert au lancement d'une mission de l'UE destinée à aider la Libye à mieux contrôler ses frontières, un enjeu jugé prioritaire dans le contexte tendu au Sahel. L'UE souhaite accélérer les préparatifs de cette mission civile, dont le concept de gestion de crises (CMC) a été approuvé jeudi à Bruxelles, afin que les experts de l'UE puissent être déployés « dès que possible », a indiqué un responsable européen. « Nous espérons qu'elle puisse être à pied d'oeuvre avant l'été », a-t-il précisé. La décision des ministres lance officiellement les préparatifs et la planification opérationnelle, mais la création de la mission nécessitera une nouvelle décision formelle, a précisé l'UE dans un communiqué.
Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a assuré sur France Inter que la France ne perdait « jamais de vue, ni d'esprit, ni de sensibilité, le fait qu'il y a des otages français » dans la région du massif des Iforhas, dans le nord Mali. --------------------------------- 10h15 : 50 millions d'euros jusqu'ici pour l'opération Serval
Les trois premières semaines d'engagement militaire français au Mali ont coûté « autour de 50 millions d'euros », a indiqué jeudi le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Interrogé sur le coût de l'opération au Mali, M. Le Drian a estimé sur France Inter qu'il était « un peu trop tôt pour le dire ». « Dans le budget de l'Etat, le budget de la défense, tous les ans il y a une ligne budgétaire, qui s'appelle la ligne Opex », les opérations extérieures, « qui est de 630 millions d'euros, et qui permet d'engager des forces dans de telles circonstances », a-t-il rappelé. « Aujourd'hui, on peut considérer que le montant » tourne « autour de 50 millions d'euros, essentiellement liés à des questions de logistique », a-t-il dit.
8h47 : Le Drian juge « probable » que les otages français soient détenus dans les Iforhas
Jean-Yves Le Drian sur France Inter - DR
Jean-Yves Le Drian a affirmé jeudi que la mission des forces françaises au Mali « n'a pas changé » et reste de « contribuer à restaurer l'intégrité » du Mali, avec les forces maliennes et africaines. Interrogé sur France Inter sur une éventuelle avancée des forces françaises « au delà de Kidal », ville dont les soldats français contrôlent désormais l'aéroport, le ministre de la Défense s'est refusé à toute précision. « La mission des forces françaises n'a pas changé : contribuer à restaurer l'intégrité et la souveraineté du Mali, c'est-à-dire sur l'ensemble de son territoire. Mais contribuer, pas seule, avec les forces maliennes et africaines », a-t-il déclaré. Pas d'offensive terrestre ? « On verra », a-t-il simplement répondu.
Le ministre de la Défense a par ailleurs déclaré qu'il était « probable » que les otages français au Sahel soient retenus dans la région du massif des Iforhas, dans le nord du Mali. « Il est probable qu'ils soient dans la région. Nous ne perdons jamais de vue, ni d'esprit, ni de sensibilité, le fait qu'il y a des otages français dans ce territoire », a déclaré le ministre de la Défense sur France Inter.
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2h05 : Discussions sur une force de maintien de la paix au Mali

Les Nations unies pourraient accélérer la mise en place d'une force de maintien de la paix au Mali au moment où les troupes françaises et maliennes prennent le dessus sur les groupes armés islamistes, ont affirmé mercredi des diplomates et des responsables de l'ONU. Le Conseil de sécurité devrait se saisir de la question dans quelques jours avec l'idée d'y intégrer les forces africaines actuellement en déploiement au Mali, ont précisé des diplomates. « Il y a de plus en plus de discussions sur le déploiement d'une opération de maintien de la paix dirigée par l'ONU. Et c'est l'une des options que le Conseil examinera dans les prochains jours », a confié un diplomate occidental. Le projet de déploiement d'une telle force a été engagé il y a des mois, bien avant l'intervention de la France le 11 janvier pour arrêter l'avancer des islamistes vers Bamako. Les succès de l'intervention française pourraient, s'ils se confirment, « accélérer le processus vers une opération de maintien de la paix de l'ONU », a ajouté ce diplomate. D'autres sources ont confirmé que les pourparlers pourraient commencer bientôt.
Ces dernières semaines, l'ambassadrice américaine Susan Rice a plusieurs fois proposé que cette option soit envisagée. Des diplomates ont cependant précisé que les pourparlers pourraient prendre des mois avant qu'un accord soit trouvé et qu'une résolution soit votée par le Conseil de sécurité. Cette force ne pourrait être mise en place qu'une fois l'offensive contre les extrémistes finie, ont-ils précisé. Les unités africaines de la Mission internationale de soutien au Mali (Misma), créées dans le cadre de la résolution 2085 du 20 décembre, doivent par ailleurs être déployées dans leur totalité au cours des semaines prochaines. Par Les Echos | 31/01 | 08:59 Mali : les événements des jours précédents

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