Toujours aucune nouvelle ni revendication au début de ce 4ème jour depuis l’enlèvement de la française Sophie Pétronin au Mali, à Gao : cette zone du Nord Mali parcourue depuis les années 2010 par une multitude de groupes jihadistes, notamment AQMI, Al Qaeda au Maghreb Islamique.
La France était sans otage
au Sahel depuis un an et l’événement interroge sa stratégie, fondée sur
le dispositif militaire Barkhane, mis en place depuis 2 ans et demi : 4000 hommes déployés sur pas moins de cinq pays du Sahel.
Les ambitions politiques étaient grandes : sauver l'
intégrité territoriale du Mali, pacifier le Nord et y restaurer l’autorité de l’Etat malien…
Or malgré un accord de paix signé en 2015, rien n'est réglé, ni le partage du pouvoir, ni le développement, surtout pas la sécurité. Pire encore, la dégradation de la situation régionale est continue et rapide, les attaques se multiplient
au Nord Maliet sur ses frontières (
Burkina,
Côte d’Ivoire), ces derniers mois surtout.
Cet enlèvement pourrait être un message, c'est aussi un handicap diplomatique avant le 27ème
sommet franco-africain à
Bamako en janvier.
Que peut encore la France pour la paix au Mali ?
Intervenants
Par franceculture.fr