[caption id="attachment_64013" align="alignleft" width="350" caption="Des soldats partisans du capitaine Amadou Haya Sanogo, el 1er mai 2012 à Bamako © AFP"]
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Après deux entretiens en trois jours entre la délégation de l’ex-junte et le président Blaise Compaoré, médiateur dans la crise malienne, il n’y a toujours pas d’accord sur la durée de la transition, ni sur l’envoi de soldats ouest-africains au Mali. Selon certains observateurs, c'est le dialogue de sourds qui prédomine entre les différentes parties.
Alors que la Cédéao a fixé la période de transition à 12 mois, la délégation de l’ex-junte se dit disponible à poursuivre le dialogue avec le médiateur pour trouver une solution définitive concernant la présidence et la durée de la transition.
Et elle souligne la nécessité de tenir compte dans la détermination de la durée de la transition du temps nécessaire à la restauration de l'intégrité territoriale et au parachèvement du processus électoral.
A ce niveau, le chef de la diplomatie burkinabé, Djibril Bassolé, a annoncé que les premiers contacts sont en cours avec les mouvements armés qui occupent le Nord du Mali.
«
Quant au dialogue lui-même, entre le gouvernement de transition du Mali et l’ensemble des mouvements armés, aux fins justement, de les amener à accepter l’objectif premier, qui est de réunifier le pays, les contacts sont en cours, et je pense que très bientôt nous aurons les premiers entretiens ».
Les ex-putschistes ont quitté Ouagadougou en fin de journée sans s’exprimer. Mercredi, ils avaient jugé que les premiers entretiens avec le médiateur avaient permis de lever les incompréhensions, et qu’ils devaient à présent revenir vers leur base, pour échanger sur l’adoption d’une stratégie commune avec la Cédéao.
RFI
05 mai 2012