Malick Coulibaly à propos d’IBK et les dossiers de corruption: «Jamais nous n’avons été interpellés relativement à une interpellation»

Déc 11, 2019 - 02:05
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Malick Coulibaly à propos d’IBK et les dossiers de corruption: «Jamais nous n’avons été interpellés relativement à une interpellation»
Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Malick Coulibaly, a répondu aux interpellations concernant son département à la 24e session de l’Espace d’Interpellation Démocratique, tenue ce mardi 10 décembre 2019. Le jury était présidé, cette année, par notre compatriote, Me SoyataMaïga, Présidente de la Commission africaine des droits de l'Homme et des peuples. - Maliweb.net - Malick Coulibaly est clair: aucune immixtion du président de la République dans les dossiers en cours devant la justice. Le ministre de la Justice réagissait aux propos d’un interpellateur assimilant à la «trahison», la déclaration du président IBK de ne pas intervenir dans les décisions de justice, généralement rendue en «défaveur des moins nantis». A en croire le Garde des Sceaux, «la justice travaille les mains libres». «Je le confirme», assure-t-il, après avoir déclaré: «Jamais nous n’avons été interpellés relativement à une interpellation». Profitant de la tribune qui lui est offerte, et surtout avec l’éloquence qui le caractérise, le ministre de la Justice a annoncé des reformes visant à améliorer la protection des Droits de l’homme dans notre pays. Ainsi, le Décret d’application de la Loi sur la protection des défenseurs des droits de l’homme était en examen, ce mardi 10 décembre, en réunion interministérielle. Aussi, informe le Garde des Sceaux, ce mercredi, une réunion interministérielle se penchera sur les textes de création de la Direction nationale des Droits de l’Homme. Esclavage à Kayes… Interpellé par le collectif Gambana sur les pratiques de l’esclavage dans la région de Kayes, Malick Coulibaly, en vertu de l’article premier de la  Convention de Genève sur l’esclavage, estime que les évènements de malheureux de Kayes sont plutôt des «atteintes à la dignité». «Ces pratiques discriminatoires et néfastes ne sauraient être tolérées dans un Etat de droit», a indiqué le ministre Coulibaly. Aux dires de Malick Coulibaly, la répression n’est pourtant pas une solution idéale contre ces pratiques. Les Maliens, préconise le ministre, doivent se parler. C’est pourquoi, révèle-t-il, une Conférence régionale est en cours de préparation pour une issue favorable à ces pratiques qui n’honorent pas notre pays dont la constitution dans son Article 2 stipule: «Tous les Maliens naissent et demeurent libres et égaux en droits et en devoirs». Mamadou TOGOLA/Maliweb.net  

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