Marche du Syneb : « …La prochaine fois, nous apporterons nos couchettes! »
Ils ont tous répondu au coup de trompette lancé par la confrérie, les frères et sœurs enseignants, jeunes et doyens, tous militants du Syneb , de
Ils ont procédé à un sit-in bien au niveau du département. Un sit-in qui ressemblait à un véritable plan de guerre. Un premier constitué devrait surveiller les éventuels mouvements du ministre. Le deuxième veillait sur son domicile. Un troisième s’était installé au ministère en prenant d’assaut l’Entrée principale du département côté PMU-Mali. Un quatrième s’était fait un beau nid sur la place de
Tous les groupes chantaient à l’unisson. Et l’on pouvait lire sur les affiches, des propos du genre : « M. ministre, les fils des pauvres veulent aussi partir à l’école » ; « Seule la fonction publique peut et doit gérer les enseignants». Les propos se voulaient plus méchants : « Salikou incompétent ! Salikou incapable ! » En clair, et selon les manifestants, la marche de ce jeudi s’articulait de nouveau autour de l’ancien combat : l’AMO et la fonction publique des collectivités territoriales.
Selon le Syneb l’enseignant de l’éducation de base ne doit pas être géré par un simple « Monsieur le maire : « Chez nous, tout le monde peut devenir maire, des commerçants, des bouchers, et mêmes des bûcherons. Si tel est cas, un enseignant doit du moins avoir plus de légitimité qu’un simple M. le maire.»
M. Amadou Coulibaly, Secrétaire Général du Syneb, a profité du temps du sit-in (environs deux heures) pour rencontrer le ministre Salikou Sanogo et l’ensemble du personnel de son cabinet. A ses dires, il leur aurait explicité quelques points de réclamations, principalement le non-respect du choix du peuple par le gouvernement lors du forum National sur l’éducation, tenu du 30 Septembre au 02 octobre 2008 et le non-respect du communiqué du 28 décembre 2011, lequel annonçait que l’AMO n’était plus obligatoire et que tous les prélèvements non consentis seront remboursés.
En somme, c’est autour de cette zone d’ombre que se mène le combat du Syneb. Il demande au gouvernement d’intégrer tous les enseignants dans la fonction publique de l’Etat et d’arrêter tous les prélèvements non consentis.
Pour conclure, M. Soumaila Kalapo, Secrétaire général de
Djibi
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