Me Famakan Dembélé à propos du Pdes et des 9 ans de présidence d'ATT:  « Notre soutien à ATT ira au-delà de 2012 »

A quelques heures du 9e anniversaire de l’accession à la magistrature suprême du président Amadou Toumani Touré, le 8 juin 2011, Me Famakan Dembélé, membre du Parti pour le développement économique et de la solidarité, s’explique dans un entretien accordé à votre quotidien, sur les grandes questions d’intérêt national. De la réalisation d’infrastructures en passant par les réformes institutionnelles et l’avenir politique national,  Me Dembélé aborde tout et rappelle que la mission principale de leur parti « consiste, d’une part,  à faire en sorte que le chef de l’Etat termine sa mission en beauté et de l’autre, perpétuer son héritage politique ».

Depuis des années, des amis du président de la République Amadou Toumani Touré ont instauré une tradition de commémorer le 8 juin (date anniversaire de l’investiture du président de leur champion à la tête du pays) en leur manière. Pour sa part, Me Famakan Dembélé, fidèle à cette tradition nous a accordé un entretien au cours duquel il a abordé diverses questions d’intérêt national. L’actualité oblige, cette année, l’homme de droit devenu homme politique par la force de son attachement aux idéaux de l’homme fort du 26-Mars 1991, parle de l’assurance maladie obligatoire, du fichier électoral, des reformes institutionnelles, de l’emploi des Jeunes, de la promotion des cadres maliens…, et de la réalisation des infrastructures dans de nombreux domaines et de l’après 2012.

Conçue pour mieux assurer la sécurité sociale des travailleurs,  l’assurance maladie obligatoire, estime Me Dembélé, est une bonne chose dont les problèmes de mise en application s’expliquent par un  déficit de communication et de sensibilisation. Pour lui, quelque soit le temps que cela prendra, l’Amo finira par se faire accepter des Maliens. « Tout comme la gratuité de la césarienne dans les structures publiques de santé au Mali, l’Amo est l’une des meilleures réformes de ces dernières années au Mali.

Dans le domaine de la promotion de l’emploi des jeunes, Me Famakan affirme que «  le président ATT a pris le taureau par les cornes avec le programme de volontariat de l’Apej qui a pu déjà octroyer à plus de 4000 jeunes une première expérience professionnelle. L’annonce du recrutement pour le compte dudit programme de 5000 autres jeunes diplômés en 2012 explique combien il est déterminé à en découdre avec le premier ennemi des jeunes diplômés : le chômage ».  

Le président ATT a, selon Me Famakan Dembélé, réussi quelque chose qu’aucun de ses prédécesseurs n’a voulu tenter : il s’agit de la nomination des femmes à de hautes fonctions de l’administration publique. « Outre l’ouverture des corps de la gendarmerie et de la garde républicaine aux femmes, ATT peut se targuer d’être  le premier président à nommer une femme à la tête du Secrétariat général du Gouvernement, une femme présidente de la Cour suprême, une femme Médiateur de la République, des femmes générales de l’armée… La nomination d’une femme à la tête du gouvernement atteste les bons rapports de confiance qui lie les femmes à leur président de la République.  Lequel a bénéficié  de leur soutien financier et moral pour la reconquête du pouvoir en 2007 ».

Les femmes aussi, à l’image du Premier ministre, Mme Cissé Mariam Kaïdama Sidibé, prouvent qu’elles  méritent la confiance placée en elles.

Me Famakan Dembélé soutient que «  parler du bilan d’ATT, c’est reconnaitre également la promotion des cadres maliens au plan international. C’est ainsi que Michel Sidibé et Amadou Touré ont été respectivement nommés directeur exécutif de l’ONU-Sida et à l’Union internationale des Télécommunication. Le passage de Soumaïla Cissé, à la Commission de l’Uémoa n’a-t-il pas laissé l’impression comme quoi le Mali regorge de cadres compétents ? La nomination de Seydou Sissouma comme délégué du Mali à ce même organisme, atteste que le chef de l’Etat fait de l’excellence son maître mot ».  
 
Parlant du  développement du Mali, Me Dembélé affirme que « le chef de l’Etat a compris que le développement de notre pays passe par la modernisation de ses infrastructures. C’est pourquoi, l’homme de terrain s’est illustré par la construction des ponts, des routes, des hôpitaux, la pose de première pierre des unités industrielles, etc. L’échangeur multiple et ses voies d’accès ont, comme un coup de magie, donné une nouvelle figure à la ville de Bamako. Le troisième pont de Bamako, fera autant ». 

Au sujet du fichier électoral, il estime que « le débat autour du fichier électoral ne doit être si passionné au point d’oublier d’autres priorités. Ce débat est à la lumière de l’intérêt que suscitent les élections de 2012 auprès de certains partis politiques. A défaut d’un nouveau fichier établi à la base du Ravec, notre pays peut réussir des élections générales crédibles et transparentes en 2012 sur la base de l’actuel fichier amélioré ».   

Me Dembélé de rappeler qu’ «  au-delà de la décoration du président de la République par le secteur privé, le Chef de l’Etat s’est  également illustré à l’extérieur comme un soldat du développement. Le prix Kéba Mbaye pour l’éthique qui lui a été décerné au mois d’avril dernier en atteste éloquemment ».
Abordant les réformes institutionnelles annoncées, Me Famakan souligne qu’ « elles sont nécessaires pour la vie de la Nation. Pour la simple raison qu’elles permettront de mettre des instruments institutionnels modernes ». Pour ce qui est de 2012, année électorale au Mali, il pense que « le rendez-vous est certes important, mais ne fait perdre au PDES la raison ». Pour lui, « leur parti a une seule vision, celle d’aider le président de terminer sa mission en beauté. Et  ce soutien des amis d’ATT ne s’arrêtera pas en 2012 ».
Par Markatié Daou