Le dimanche 16 septembre, une délégation de journalistes conduite par Ibrahim Famakan Coulibaly, président de l’Union nationale des journalistes du Mali (UNAJOM) et non moins ancien président de l’Union des journalistes de l’Afrique de l’Ouest (UJAO), a rencontré les épouses femmes des Bérets rouges au 33è Régiment des commandos parachutistes. Ce qu’il faut retenir de cette rencontre : l’entente, la réconciliation et la paix.
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![](http://www.maliweb.net/wp-content/news/images/2012/09/ibrahim-Famakan-.jpg)
Ibrahim Famakan Coulibaly[/caption]
Pour la circonstance, la délégation des journalistes était accompagnée du chef de village de N’Titiguiba, Moussa Doumbia ; d’un notable, Adama Koné et d’un Imam, Ladji Coulibaly. Cette rencontre avec les épouses des Bérets rouges s’inscrit dans le cadre d’un processus de médiation entamé par des acteurs de médias dont la prochaine rencontre concernera les femmes du Camp de Kati.
Tout au long des échanges, ces « douces moitiés » des Bérets rouges ont prôné l’entente, la réconciliation et la paix entre les deux camps. Par ailleurs, elles avaient programmé une marche « à nu » en principe aujourd’hui (mardi), mais y ont renoncé suite à cette rencontre avec les journalistes, plus précisément à la demande du chef de leur délégation, Ibrahim Famakan Coulibaly. Ces épouses de Bérets rouges se déclarent également prêtes pour l’ouverture d’un dialogue avec leurs consœurs épouses des Bérets verts afin de mettre fin à cette situation. Selon elles, ce n’est pas une question de Bérets rouges ou de Bérets verts car ils sont tous leurs maris.
Au-delà, cette situation interpelle tous les Maliens : elle ne concerne donc pas uniquement les deux camps. Au contraire, tout le monde doit s’impliquer pour une solution définitive de cette mésentente entre les deux Bérets. En tout cas, chacun doit contribuer, à sa manière, pour qu’enfin tout aille mieux entre les deux camps. Et les épouses des Bérets sont les premières concernées quand on sait qu’elles jouent un rôle important dans la résolution des conflits et la restauration de la paix au Mali.
Salimata Fofana