Mémoire (Acte1) : Elhadj Bazoumana FOFANA, un opérateur économique malien traîné dans la boue par l’office du Niger !

Fév 19, 2014 - 05:16
Fév 19, 2014 - 05:16
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Victime de l’escroquerie et de la méchanceté, El Hadj Bazoumana Fofana est plus que jamais décidé à éclairer la lanterne des Maliens et du monde entier, sur les tracasseries dont il est victime depuis plus de 20 ans. Lisez l’Acte I du mémoire qu’il a rédigé sur un système corrompu et défaillant.

      J’ai l’honneur devenir par la présente, porter a votre connaissance les faits suivants. Depuis 17 ans j’ai subi toutes sortes d’exactions. C’est décourageant pour les investisseurs nationaux surtout ceux venant de l’étranger.       En effet, je suis un opérateur économique malien qui est installé à Dakar (Sénégal) depuis 1979. Après les événements du 26 mars 199,1 je suis revenu pour être utile à mon pays. C’est ainsi qu’en sillonnant le pays, j’ai constaté que toutes les usines décortiqueuses de riz de l’office du Niger : Kologo, Molodo, N’débougou, Dogofry et l’usine de l’opération riz de Dioro avaient toutes cessé de fonctionner à cause d’un manque de fonds de roulement nécessaire pour l’achat de paddy. Selon moi, on ne devait pas laisser ces usines mourir car l’Office du Niger est initié et construit pour être un grenier pour toute l’Afrique de l’Ouest. Il devrait, en conséquence, occuper une place prépondérante dans l’économie du Mali. Etant donné, pour le moment, le pays n’a que l’agriculture, l’élevage et la pêche comme ressources.       Laisser mourir ces usines est un manque à gagner pour le Mali et même pour la sous région et au-delà pour les producteurs, les employés et les consommateurs. La mort de ces usines a également entrainé la diminution de la production d’une meilleure qualité de riz et la   suppression de centaines d’emplois.       J’ai pu remédier cette situation en signant un contrat avec l’Office du Niger (pièce n°1) dont le Directeur était à l’époque Monsieur Fernand Traore. Aux termes duquel contrat, j’ai acheté le riz paddy et les usines me le décortiquent en prestation. Immédiatement, j’ai acheté 11 000 tonnes pour être décortiquées.     Pour faire face aux différents frais, j’ai demandé le 16/01/1995 à la Banque Commerciale du Sahel (BCS) un financement de 600.000.000 F CFA en traites avalisées parce que mes principes religieux ne me permettent pas de le faire en espèces (pièce n°2). J’ai donné en garantie mon titre foncier n°11247 sis à la cité du Niger. Mais la Banque ne m’a accordé que 100.000.000 F CFA par lettre du 14 février 1996 (pièce n° 2et 3). Les activités se déroulent normalement jusqu’au moment où le Directeur de l’office du Niger qui faisait partie de l’ADEMA, a détourné mes riz pour le militants commerçants dudit parti qui était le parti au pouvoir à l’époque. L’office du Niger fut incapable de me fournir du riz décortiqué et à la date d’aujourd’hui, l’office me doit beaucoup d’agent. Mes relations avec la BCS furent compromises par l’attitude adoptée par l’office du Niger…     (Par Elhadj Bazoumana FOFANA, Opérateur Economique)   A suivre dans notre prochaine édition: «Me Tall rentre dans la danse avec la complicité de l’avocat de la BCS, Me Abdoulaye Garba Tapo».  

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