Ministère du développement rural : Les cotonculteurs sur le pied de guerre

Fév 25, 2015 - 21:29
Fév 25, 2015 - 17:48
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Campagne de commercialisation du coton à SiguimelaIl ressort d’une lettre d’information lue par Gaoussou Sanogo, président du collectif, qu’une réunion s’est tenue à Bamako le samedi 21 février dernier. Cette réunion fait suite à une requête des cotonculteurs, en date de novembre 2014, pour attirer l’attention des autorités maliennes sur l’illégalité des bureaux de la confédération, des fédérations et des unions secteur mis en place par les membres de l’actuel bureau de l’Union nationale des sociétés coopératives des producteurs de coton du Mali (UN-Scpc), mue en confédération nationale des producteurs de coton. Selon le conférencier, ces bureaux ont été mis en place du sommet à la base et sans concertation des coopérateurs. Gaoussou Sanogo affirme qu’à cause de leurs revendications qu’ils estiment légales et légitimes, la Cmdt refuse d’évacuer le coton des OP de Kita au nom de l’Union, pour les affaiblir dans leur démarche. Alors qu’ils ne demandent ni plus ni moins que la mise en place des bureaux dans les règles. Il denonça le caractère peu orthodoxe des bureaux mis en place et les différentes requêtes à l’endroit des autorités à commencer par le Président de La République qui sont restées sans suites. Au lieu de répondre à leurs doléances ou chercher à les rencontrer, le ministre de Tutelle cautionne ces bureaux mis en place du sommet à la base contre toute orthodoxie de la gouvernance des OP, par la lettre n°00019 MDR-SG du 8 janvier 2015. Cette lettre a circulé dans les villages et hameaux. Face à cet état de fait, le collectif a décidé que toute fixation de prix de coton graine (notamment celle de la campagne 2015-2016) qui serait intervenue entre l’actuel bureau et toute autre structure n’engage nullement les producteurs de coton des 4 filiales. Le collectif entreprendra une tournée d’information et de sensibilisation des producteurs suivant un chronogramme callé entre le 10 et le 20 mars 2015. Toutefois, Gaoussou réaffirme leur disponibilité à rencontrer les autorités pour avoir un dénouement heureux de cette situation. Ils n’accepteront jamais à ce que les autorités leur imposent un bureau. Ils veulent défendre les intérêts de la corporation par des gens qu’eux-mêmes auront choisis. Harber MAIGA    

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