Ex Ministre de la réconciliation nationale, l’ancien ministre des affaires étrangères d’IBK, Zahabi Ould Sidi Mohamed reconnait que l’Etat n’a plus le contrôle des deux tiers du pays et que s’il n’intervient pas militaire, c’est par ce qu’il ne dispose pas de moyens.
Ce qui confirme que l’actuel processus de pourparlers en cours à Alger n’a été entamé qu’après la perte de Kidal. Il faut comprendre que Zahabi n’est pas l’un de ceux qui sont prêts à gober le bluff selon lequel IBK voulait régler la crise de manière pacifique. Si pacifique aujourd’hui, par ce qu’il a, atteint les limites de son élan de l’homme du bâton, et jamais de la carotte !
La Rédaction
Pourquoi n’arrive-t-on pas à désarmer les bandits, malgré les appels de l’ON ?
Dans toutes les résolutions du conseil de sécurité sur la paix au Mali, et à travers toutes les réunions des organisations régionales et sous-régionales, l’appel au désarmement des groupes armés se reconnaissant au processus de paix est lancé avec des exigences bien souvent. Mais, force est de reconnaitre que les appels sont restés vains.
La cause ? « Narcotrafiquants et jihadistes n’ont rien à gagner à un processus de DDR [désarmement, démobilisation, réinsertion] : ils ont besoin de leurs armes et de leurs véhicules pour faire leur business et préfèrent que le conflit perdure. Dès qu’il y aura un accord, ils n’auront plus de couverture. »
Compris ?
Rassemblés par la Rédaction