Mise en route de la Transition : Dioncounda étale ses faiblesses
Dioncounda aurait –il dû faire la déclaration selon laquelle, la liste qu’il a vu et signé n’était pas celle qui a été publiée, dès lors qu’il a accepté l’inacceptable qui consiste à former un gouvernement sur un autre. Un greffage en somme ?
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Le président malien de transition, Dioncounda Traoré.[/caption]
La décence à notre avis, aurait dû l’en empêcher. Sinon, n’ayant jamais obtenu aucune démission de qui que ce soit, il aurait lui-même dû se dire, que tout pouvait arriver y compris l’étalage de ses propres faiblesses. Une autre victoire du Premier Ministre, Cheick Modibo Diarra.
Au bout du rouleau, le réalisme l’aurait remporté sur l’hésitation. C’est vrai qu’on ne peut rien changer ni dans le caractère, ni dans les comportements d’un vieil homme de 72 ou 74 ans. Et à vrai dire, tout le mal est là. Le gouvernement que nous qualifions non pas d’Union Nationale mais piteusement élargi avec à la clé quelques miettes jetées aux politiques frondeurs et aux putschistes n’aura pas longtemps attendu pour ramener à la surface, frustrations et colères, pire, les faiblesses longtemps décriées d’un président très mal installé.
Perçus comme les plus grands perdants de ce qui aurait pu être considérer comme une victoire des démocrates, les partis politiques, ne nous voilons pas la face, ont tout simplement fait les frais des faiblesses du président de la République à l’occasion de la formation de ce gouvernement dont nous n’avons absolument rien contre dès lors qu’il est accepté par la quasi-totalité des acteurs présents (partis, sociétés civiles et syndicats).
Pour ne pas réveiller les vieux démons de la division, le président de la république s’il en est vraiment un, aurait dû à notre humble avis, officiellement demandé la démission du Premier Ministre, Cheick Modibo Diarra et de l’ensemble des membres de l’équipe d’alors, même s’il se déciderait à le reconduire lui et l’ensemble des ministres qui composaient le gouvernement sortant. Mais non, il a choisi de faire profil bas, avec en prime, l’offre de quelques postes aux politiques délaissés en cassant les supers- structures, donnant l’impression d’asseoir un décret sur un autre. C’est en vérité ce qui s’est réellement passé. Pauvre Mali !
Fadi Ganda
Le président malien de transition, Dioncounda Traoré.[/caption]
La décence à notre avis, aurait dû l’en empêcher. Sinon, n’ayant jamais obtenu aucune démission de qui que ce soit, il aurait lui-même dû se dire, que tout pouvait arriver y compris l’étalage de ses propres faiblesses. Une autre victoire du Premier Ministre, Cheick Modibo Diarra.
Au bout du rouleau, le réalisme l’aurait remporté sur l’hésitation. C’est vrai qu’on ne peut rien changer ni dans le caractère, ni dans les comportements d’un vieil homme de 72 ou 74 ans. Et à vrai dire, tout le mal est là. Le gouvernement que nous qualifions non pas d’Union Nationale mais piteusement élargi avec à la clé quelques miettes jetées aux politiques frondeurs et aux putschistes n’aura pas longtemps attendu pour ramener à la surface, frustrations et colères, pire, les faiblesses longtemps décriées d’un président très mal installé.
Perçus comme les plus grands perdants de ce qui aurait pu être considérer comme une victoire des démocrates, les partis politiques, ne nous voilons pas la face, ont tout simplement fait les frais des faiblesses du président de la République à l’occasion de la formation de ce gouvernement dont nous n’avons absolument rien contre dès lors qu’il est accepté par la quasi-totalité des acteurs présents (partis, sociétés civiles et syndicats).
Pour ne pas réveiller les vieux démons de la division, le président de la république s’il en est vraiment un, aurait dû à notre humble avis, officiellement demandé la démission du Premier Ministre, Cheick Modibo Diarra et de l’ensemble des membres de l’équipe d’alors, même s’il se déciderait à le reconduire lui et l’ensemble des ministres qui composaient le gouvernement sortant. Mais non, il a choisi de faire profil bas, avec en prime, l’offre de quelques postes aux politiques délaissés en cassant les supers- structures, donnant l’impression d’asseoir un décret sur un autre. C’est en vérité ce qui s’est réellement passé. Pauvre Mali !
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