MNLA et Kidal : Crainte ou sauve qui peut ?

Jan 30, 2013 - 19:49
Jan 30, 2013 - 15:58
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[caption id="attachment_97147" align="aligncenter" width="610"] Ibrahim Ag Mohamed Assaleh (à g.), du MNLA, en conversation avec le ministre burkinabè des Affaires étrangères Dijbril Bassolé (à dr.) à Ouagadougou, le 9 juin 2012[/caption] La quasi-totalité des maliens accusent le MNLA d’être à la base de cette rébellion que connait le Mali. Il faut noter que ce problème  existe depuis l’indépendance du Mali. Et chaque président a joué sa partition : Modibo Kéïta, Moussa Traoré, Alpha Omar Konaré et Amadou Toumani Touré. Après les évènements de Mars 1991 ou la chute du régime de Moussa Traoré, le mouvement s’est agrandi et une grosse somme était destinée au développement du Nord- Mali. Le pire est qu’on négocie avec Jean, demain Paul se pointe. La flamme de la paix signée au nord n’a été qu’une simple utopie. De la transition d’ATT au régime d’Alpha Oumar Konaré, le constat est amer. Après ses deux mandats, le relai a été donné à ATT où il atteint son paroxysme après l’évènement du 22 Mars 2012. Les putschistes mirent fin au régime d’ATT et les trois  régions du Nord (GAO, TOMBOUCTOU ET KIDAL) ont été à la merci des rebelles pendant que l’armée malienne avait opté pour un repli tactique. L’indépendance a été prononcée par le MNLA et la Charia islamique par Ançar-Dine (des enfants du pays). D’autres groupes y existent en dehors des deux groupes notamment AQIMI et BOKO-HARAM. Sont ils les même avec des appellations différentes ? Telle est la question pertinente ? Mais au début ces groupes combattaient ensemble même s’il y avait des différences dans la ligne de conduite. Les maliens ne connaissaient que le MNLA, une des raisons d’accuser le mouvement d’être à la base de ce qui se passe de nos jours. Jusqu’à DOUENTZA était le fief des rebelles. Trop c’est trop, l’attaque de KONNA a été la base de l’intervention militaire française dénommée « OPERATION SERVAL ». Du début à nos jours cette intervention française a été un ouf de soulagement pour les maliens et la population victime. Konna, Diabali, Léré, Gao et actuellement Tombouctou. Des dernières nouvelles font état de la reprise de Kidal par le MNLA, après un échec de négociation avec le gouvernement malien au Burkina Faso. Selon certaines sources, Blaise Compaoré serait soupçonné dans cette affaire du MNLA. Dans cette opération de libération du Nord- Mali, il faut noter le retard de la CEDEAO d’envoyer des contingents, mais le TCHAD adoucit le cœur et Idriss Débi est l’un des présidents les plus appréciés au Mali, malgré que son pays ne soit pas de la CEDEAO. Ses soldats sont beaucoup sollicités par leur exploit dans le désert. Chaque jour, le dossier Nord-Mali devient de plus en plus une affaire internationale. L’attitude du MNLA impressionne l’opinion publique après tant d’échec de négociation et d’exactions au sein de la société civile et militaire. Les troupes maliennes, appuyées par celle de la France et certaines étrangères avancent en flèche. Est-ce que cette avancée est à la source du changement brusque de position du MNLA qui voit aujourd’hui un échec programmé. Et pourtant ils n’ont pas toujours renoncé à leur idée d’indépendance autant que l’Anneçar-Dine n’a pas Le temps est le meilleur juge. Ibrahima Mamadou DEMBELE

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