Modibo Sidibé face aux clubs de soutien à sa candidature à la présidentielle : ''Il faut beaucoup de sueurs, beaucoup d'actions et beaucoup d'efforts sur le terrain''

Nov 20, 2011 - 18:30
Nov 20, 2011 - 18:30
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Les responsables des clubs et associations de soutien à la candidature de Modibo Sidibé des huit régions du Mali  et du district  Bamako étaient en réunion interne d'échanges avec leur mentor, le samedi 19 novembre 2011, à l'hôtel Kempensky.  Pour cette rencontre  inédite, Modibo Sidibé avait à ses côtés le richissime douanier Zoumana Mory Coulibaly,  Farouk Camara, membre du comité technique de coordination des clubs de soutien. On notait la présence de Me Hassan Barry, l'ambassadeur du Mali en Guinée, l'ancienne ministre Bodji Sène , Abdoulaye Koné de la section Adema de la commune VI et plusieurs personnalités issues de la jeunesse et de  la société civile.

 

près sa démission de la police nationale en septembre dernier, cette rencontre avec les premiers responsables des clubs, mouvements et associations, qui soutiennent sa candidature pour le rendez-vous du 29 avril 2012, est un deuxième signal fort que Modibo Sidibé envoie à ses partisans. La rencontre a été introduite par Farouk  Camara, membre du comité technique de coordination des clubs de soutien. Il a remercié tous ceux qui ont répondu présents  avant de dire un grand merci à Modibo Sidibé qui a accepté de venir en personne participer à cette rencontre interne des clubs. Comme il s'agissait d'une rencontre interne, la seule intervention attendue était celle de Modibo Sidibé lui-même. Dans son adresse, celui-ci dira que  le 29 avril 2012 est proche, car il ne reste qu'à peine 170 jours. Pour lui ce délai  n'est pas long. "C'est  beaucoup de sueurs, beaucoup d'actions et beaucoup d'efforts sur le terrain" a-t-il déclaré.   C'est pourquoi les clubs doivent montrer qu'ils sont une grande force, qu'ils ne s'arrêtent pas aux élections mais  qu'ils vont au-delà. ''Une force qui est porteuse d'un véritable renouveau démocratique et d'un autre engagement. Ce pays est un pays de grandeur, nous devons la lui conserver.

Le Mali est un grand pays, il doit le rester. Nous devons l'avoir constamment à l'esprit, c'est la base de toutes nos ambitions. C'est la base également de toutes nos actions''.  Selon lui, les clubs doivent continuer leur implantation afin de couvrir tout le pays. Il leur demande d'être dans le recensement pour être dans les 25 000 bureaux de vote.  Tout cela doit se faire, d'après Modibo Sidibé, dans une convergence, une synergie et une complémentarité entre les clubs, pour mesurer leurs forces et leurs faiblesses sur l'ensemble du territoire national.

Les valeurs d'éthique, de patriotisme et de loyauté, qui animent les clubs,  doivent être préservées selon Modibo Sidibé pour qu'elles soient  les sillons du renouveau de notre démocratie et du renouveau de notre république. L'ancien premier ministre s'est déclaré convaincu d'une chose : "Avec la conviction que j'ai sentie en chacune et chacun de vous,  la réussite de la mission est à votre  portée. Moi je compte beaucoup sur vous pour aller dans cette direction". Aussi, il a soutenu que "ces structures n'ont rien à avoir avec les partis politiques, dont nombreux sont également intéressés à soutenir ma candidature. Avec eux on doit pouvoir constituer un véritable courant  politique et  citoyen très fort. Pour porter  nos valeurs, pour propulser plus loin le Mali. La bataille électorale c'est beaucoup de travail, il faut avoir une cartographie de l'implantation de notre mouvement, savoir où nous sommes forts, où nous sommes moyens, où nous sommes faibles,  ou est-ce que nous n'existons même pas.  Ce n'est pas au mois d'avril  qu'on va découvrir çà, c'est maintenant que nous devons le savoir  pour organiser nos efforts. Pour savoir dans quelle direction nous devrons déployer nos efforts, pour savoir où on doit consolider, si l’on n'a pas les données, cela n'est pas possible". M. Sidibé de préciser que la démarche qu'il a choisie n'est pas une démarche d'hésitation, c'est une démarche de considération pour notre culture.  Avant de conclure, il a fait savoir que cette rencontre n'est qu'une première, elle ne sera pas la dernière, car d'autres vont suivre que ce soit à Bamako ou dans d'autres villes du pays.

 

 

  Kassim TRAORE


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