Mohamed Ag Erlaf à la barre sur le dossier Collège Horizon face à Me Zoumana N’Tji
Le houleux dossier du transfert des écoles collège Horizon à la fondation Maarif, avec des protestations menaçantes des parents d’élèves, qui veulent descendre dans la rue, devrait meubler les » questions orales » de l’honorable Me Zoumana N’Tji Doumbia au ministre de l’Education nationale, Mohamed Ag Erlaf. Ce sera en principe ce jeudi en séance plénière à l’Assemblée Nationale.
La deuxième séance plénière de la session extraordinaire en cours de l’Assemblée Nationale va se tenir demain jeudi 14 septembre dans la salle de délibération de l’institution. Au menu, l’on annonce des « questions orales » relatives à l’éducation, introduites par le député CDS-Mogotigui (élu à Bougouni) du groupe APM, Me Zoumana N’Tji Doumbia, non moins président de la Commission des lois de l’Assemblée Nationale.
Pour ce député, à travers cette opération de transfert des droits de gestion des écoles collège Horizon à une fondation, l’Etat se met en porte-à-faux des intérêts des populations, les élèves et leurs parents. » L’Etat ne doit pas mettre ainsi en péril l’avenir de 3 200 enfants. Et il faut souligner que l’on ne peut pas transférer plus de droits que l’on en a. C’est un principe sacro-saint du Droit « , a-t-il indiqué joint au téléphone. Et d’ajouter que l’Etat malien ne peut même pas signer un tel accord avec une entité » qui n’a aucune expertise dans le domaine de l’éducation « . Il précise que » la fondation Maarif a été créée de toutes pièces en 2016 « et il ne comprend pas que l’avenir de cette institution de grande réputation soit confié à cette structure créée pour les besoins de la cause
Rappelons que les parents d’élèves avaient, lors d’une récente assemblée générale, décrié la situation ainsi créée et décidé de faire interpeller le ministre de l’Education à l’Assemblée Nationale. Ils estiment que l’Etat devrait au moins les prévenir à temps afin qu’ils prennent les précautions pour sécuriser l’avenir de leurs enfants.
D’autres questions relatives aux résultats du Bac 2017, altérés avec le flop magistral dans l’Académie de Koulikoro (des résultats complémentaires et différés ayant surtout recalé des admis), la situation des écoles communautaires, les problèmes liés à l’orientation des titulaires du DEF constituent d’autres préoccupations qui pourraient être relayées par l’élu de Bougouni.
L’INDEPENDANT (Mali)
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