Mohamed VI devant la Conférence Islamique : Le Roi plaide pour le Mali
Lors de la 12è session de la Conférence islamique, au Caire, le Roi du Maroc, Mohamed VI, a exprimé avec force la solidarité du Royaume avec le peuple malien. Occasion pour le souverain d’apporter tout son soutien à notre pays dans son combat pour recouvrer son intégrité territoriale, la stabilité et la souveraineté…
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Roi Mohamed VI[/caption]
Avec force et sincérité, Mohamed VI, a indiqué que le Maroc, qui a des liens de sang et de fraternité avec le Mali, est et restera aux cotés de notre pays.
«Le Maroc s’efforce depuis des années à mettre en garde la communauté internationale contre les risques qui pèsent sur la région du Sahel et du Sahara et dont le Mali, frère, a connu dernièrement les manifestations les plus brutales d’extrémisme, de terrorisme et de séparatisme », a déclaré le Roi.
Et Mohamed VI, devant les délégués de la Oumma islamique de poursuivre : « C’est ainsi que des groupes étrangers pour la plupart extrémistes et armés, ont opéré des incursions illégitimes dans un pays jouissant de la pleine souveraineté, vandalisant et ravageant les symboles du patrimoine culturel, notamment dans la ville de Tombouctou, la capitale spirituelle du Mali, et s’efforçant d’imposer leurs idées obscurantistes et d’ébranler les fondements islamiques que le peuple malien frère s’est choisi depuis toujours ». Aussi, le Roi dont le pays assure, par ailleurs, la présidence tournante du Conseil de sécurité, a évoqué tout le processus qui a conduit à l’adoption de la résolution 2085. «Une résolution pertinente de soutien au Mali dans la défense de son unité et la préservation de sa souveraineté », a dit le roi.
Evoquant les actions en cours, le roi du Maroc a affirmé : «C’est donc en réponse à l’appel d’urgence des autorités maliennes, et face à la poussée des groupes terroristes armés, en vue de contrôler le pays tout entier et de soumettre ses populations, que s’est déclenchée l’intervention rapide et efficace des forces françaises, accompagnées des forces maliennes et africaines ».
Le souverain marocain a estimé que cette intervention, « une position ferme », a permis d’endiguer et de s’employer à stopper la conquête du sud du Mali, avant de s’atteler à la libération du nord «avec ses cités anciennes, ses populations musulmanes et ses monuments religieux qui témoignent de l’appartenance du grand peuple malien à l’islam, telle qu’incarnée par la ville de Tombouctou, l’une des plus prestigieuses de la civilisation islamique ».
Au sujet de l’intervention en cours, Mohamed VI a tenu à préciser que «tout ceci s’est déroulé conformément aux objectifs escomptés des résolutions pertinentes des Nations unies».
Péril dans la région
Devant un auditoire très attentif, le roi Mohamed VI a également évoqué le danger qui guette la région. «Il n’est pas question que du pays frère, Mali, mais bien d’un péril dont les ramifications s’étendent à tous les pays de la région, et qui tend à ébranler leur stabilité et à mettre à mal leur unité. C’est donc un problème général et global qui appelle une solution globale et générale conçue dans le cadre de la légalité internationale. Une solution conjuguant des efforts internationaux fermes, précis et harmonieux… », a déclaré le roi. Aussi, a-t-il insisté sur « les relations historiques et séculaires » entre le Maroc et l’ensemble des pays du Sahel et du Sahara. Ainsi, le Maroc, a promis le souverain, n’hésitera pas à leur «manifester sa solidarité pleine et entière dans la défense de leur souveraineté et la préservation de leur choix nationaux, contre toute forme de terrorisme pratiqué au nom de l’islam qui, du reste, s’oppose à toute atteinte à la vie et aux sacralités ».
Après ce discours, les réactions ont fusé de toutes parts pour apprécier l’engagement du Maroc et de son souverain, en faveur de l’intervention française, ainsi que les actions décidées par la communauté internationale, au Mali, dont la mise en place de la Misma (Mission internationale de soutien au Mali).
Au Caire, le roi a reçu de nombreuses délégations venues lui témoigner le satisfecit de leur pays. Par ailleurs, la France, par la voix du porte parole du Quai d’Orsay, Philippe Laliot, a remercié «très chaleureusement », le roi du Maroc pour son engagement et la clarté de son discours. Pour sa part, la présidente de la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale française, Mme Elisabeth Guigou, a salué le soutien du Maroc à l’action de la France contre « le terrorisme au Sahel ». Occasion pour l’élue de réitérer l’appui de Paris à la proposition marocaine « vraiment crédible » d’autonomie au Sahara. « Nous sommes une fois de plus reconnaissants aux autorités et au peuple marocain, pour leur appui à l’action de la France contre les groupes terroristes au Mali », a-t-elle déclaré au terme d’une rencontre avec le président de la chambre des représentants du parlement marocain. «Il faut agir ensemble dans la conjoncture actuelle marquée par des menaces que font peser ces groupes terroristes sur la bande sahélo saharienne et au-delà... », a affirmé Mme Guigou.
C H. Sylla
Roi Mohamed VI[/caption]
Avec force et sincérité, Mohamed VI, a indiqué que le Maroc, qui a des liens de sang et de fraternité avec le Mali, est et restera aux cotés de notre pays.
«Le Maroc s’efforce depuis des années à mettre en garde la communauté internationale contre les risques qui pèsent sur la région du Sahel et du Sahara et dont le Mali, frère, a connu dernièrement les manifestations les plus brutales d’extrémisme, de terrorisme et de séparatisme », a déclaré le Roi.
Et Mohamed VI, devant les délégués de la Oumma islamique de poursuivre : « C’est ainsi que des groupes étrangers pour la plupart extrémistes et armés, ont opéré des incursions illégitimes dans un pays jouissant de la pleine souveraineté, vandalisant et ravageant les symboles du patrimoine culturel, notamment dans la ville de Tombouctou, la capitale spirituelle du Mali, et s’efforçant d’imposer leurs idées obscurantistes et d’ébranler les fondements islamiques que le peuple malien frère s’est choisi depuis toujours ». Aussi, le Roi dont le pays assure, par ailleurs, la présidence tournante du Conseil de sécurité, a évoqué tout le processus qui a conduit à l’adoption de la résolution 2085. «Une résolution pertinente de soutien au Mali dans la défense de son unité et la préservation de sa souveraineté », a dit le roi.
Evoquant les actions en cours, le roi du Maroc a affirmé : «C’est donc en réponse à l’appel d’urgence des autorités maliennes, et face à la poussée des groupes terroristes armés, en vue de contrôler le pays tout entier et de soumettre ses populations, que s’est déclenchée l’intervention rapide et efficace des forces françaises, accompagnées des forces maliennes et africaines ».
Le souverain marocain a estimé que cette intervention, « une position ferme », a permis d’endiguer et de s’employer à stopper la conquête du sud du Mali, avant de s’atteler à la libération du nord «avec ses cités anciennes, ses populations musulmanes et ses monuments religieux qui témoignent de l’appartenance du grand peuple malien à l’islam, telle qu’incarnée par la ville de Tombouctou, l’une des plus prestigieuses de la civilisation islamique ».
Au sujet de l’intervention en cours, Mohamed VI a tenu à préciser que «tout ceci s’est déroulé conformément aux objectifs escomptés des résolutions pertinentes des Nations unies».
Péril dans la région
Devant un auditoire très attentif, le roi Mohamed VI a également évoqué le danger qui guette la région. «Il n’est pas question que du pays frère, Mali, mais bien d’un péril dont les ramifications s’étendent à tous les pays de la région, et qui tend à ébranler leur stabilité et à mettre à mal leur unité. C’est donc un problème général et global qui appelle une solution globale et générale conçue dans le cadre de la légalité internationale. Une solution conjuguant des efforts internationaux fermes, précis et harmonieux… », a déclaré le roi. Aussi, a-t-il insisté sur « les relations historiques et séculaires » entre le Maroc et l’ensemble des pays du Sahel et du Sahara. Ainsi, le Maroc, a promis le souverain, n’hésitera pas à leur «manifester sa solidarité pleine et entière dans la défense de leur souveraineté et la préservation de leur choix nationaux, contre toute forme de terrorisme pratiqué au nom de l’islam qui, du reste, s’oppose à toute atteinte à la vie et aux sacralités ».
Après ce discours, les réactions ont fusé de toutes parts pour apprécier l’engagement du Maroc et de son souverain, en faveur de l’intervention française, ainsi que les actions décidées par la communauté internationale, au Mali, dont la mise en place de la Misma (Mission internationale de soutien au Mali).
Au Caire, le roi a reçu de nombreuses délégations venues lui témoigner le satisfecit de leur pays. Par ailleurs, la France, par la voix du porte parole du Quai d’Orsay, Philippe Laliot, a remercié «très chaleureusement », le roi du Maroc pour son engagement et la clarté de son discours. Pour sa part, la présidente de la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale française, Mme Elisabeth Guigou, a salué le soutien du Maroc à l’action de la France contre « le terrorisme au Sahel ». Occasion pour l’élue de réitérer l’appui de Paris à la proposition marocaine « vraiment crédible » d’autonomie au Sahara. « Nous sommes une fois de plus reconnaissants aux autorités et au peuple marocain, pour leur appui à l’action de la France contre les groupes terroristes au Mali », a-t-elle déclaré au terme d’une rencontre avec le président de la chambre des représentants du parlement marocain. «Il faut agir ensemble dans la conjoncture actuelle marquée par des menaces que font peser ces groupes terroristes sur la bande sahélo saharienne et au-delà... », a affirmé Mme Guigou.
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