Mois de Ramadan : Le CMC fait baisser le prix du sucre

Avec le mois de ramadan qui s’annonce en cette période de soudure, le Conseil malien des chargeurs (CMC) n’a ménagé aucun effort pour que les Maliens puissent vivre ce mois béni dans la plus grande quiétude. Des missions envoyées au niveau des différents ports partenaires pour prendre les dispositions nécessaires ont permis au pays d’être approvisionné en denrées les plus consommées pendant ce mois. C’est le cas du sucre dont l’impact se fait  sentir sur le prix.

Autrefois vendu au prix de 150 FCFA, le Kg du sucre est cédé aujourd’hui à 600 FCFA en ce mois béni de ramadan. Et le sac de 50 Kg se trouve cédé à la somme de 25 000 FCFA. C’est la conséquence d’une abondance d’approvisionnement du marché par les services concernés notamment le Conseil malien des chargeurs (CMC). Il s’agit de permettre à la communauté musulmane du pays de passer un ramadan paisible avec leurs portemonnaies. Ayant fait sienne l’adage selon lequel « gouverner c’est prévoir », la structure que dirige Ousmane Babalaye Daou n’a pas attendu que le mois de ramadan commence avant de prendre les dispositions utiles. C’est ainsi qu’à son initiative, une mission fut conduite par le ministre de l’Equipement et des transports, Hamed Diane Séméga, à Dakar vers la fin du mois de juillet.

Outre le ministre Séméga, la mission comprenait le Directeur national des transports terrestres, maritimes et fluviaux, Djibril Tall ; le chargé des relations extérieures du CMC,  Kissima Sylla dit Bakissima et des membres du Conseil malien des transporteurs routiers (CMTR).
Sur les terres Dakaroises, selon le chargé des relations extérieures du CMC,  Kissima Sylla dit Bakissima, la mission a eu une réunion avec la douane, les représentants du port et les transitaires du Sénégal. Hamed Diane Séméga et ses hommes ont demandé à l’Etat sénégalais de réduire le coup sur les marchandises à destination de notre pays ; de faire l’effort de travailler les samedis et dimanches pour la satisfaction de notre pays en ce mois de carême musulman, couplé d’une période de soudure.

A l’endroit de Transrail, le ministre Séméga a demandé d’ajouter une autre locomotive pour faire face au transport des marchandises. Il a été demandé aussi au  Conseil malien des transporteurs routiers (CMTR) de mettre au minimum 50 camions par jour sur l’axe Dakar-Bamako. Profitant de cette occasion, les chargeurs ont souhaité à l’endroit des autorités maliennes moins de tracasseries sur les routes notamment à Diboly. Ils ont aussi demandé à la partie sénégalaise d’augmenter le nombre de douaniers (de 1 à 5) pour escorter les camions du Sénégal jusqu’à Diboly. A en croire Kissima Sylla dit Bakissima, au cours de cette mission fort fructueuse dans le pays de la Téranga, le ministre et sa suite ont pu se rassurer de la disponibilité des denrées utiles en ce mois en visitant des entrepôts de nos commerçants où ils ont constaté des stocks de riz, huile, blé et surtout sucre. D’ailleurs, ils ont pu assister aux chargements de certains camions.

Le chargé des relations extérieures du Conseil malien des chargeurs, Kissima Sylla dit Bakissima, a expliqué que les mêmes dispositions ont été prises par sa structure au niveau des autres ports partenaires comme Abidjan, Lomé, Cotonou etc. C’est ainsi que 70 camions sont déployés par jour sur l’axe Abidjan-Bamako pour le transport des denrées ci-dessus citées mais aussi pour l’oignon et la pomme de terre. 30 camions au minimum par jour sont sur l’axe Lomé-Bamako. Mais, explique monsieur Kissima Sylla dit Bakissima, en plus de la capitale Bamako, un schéma d’approvisionnement national est mis en place. C’est ainsi que certains camions en provenance de Cotonou couvrent les régions du Nord que sont Gao, Tombouctou voire Kidal. Mopti et Ségou se voient servis par le port de Lomé alors que Sikasso est approvisionné par le port d’Abidjan. Le port de Dakar sert en premier lieu la région de Kayes. Mais, précise monsieur Sylla, l’ensemble de ces différents ports apportent une part importante dans la capitale pour servir les Bamakois et les Koulikorois.
Abdoulaye Diakité