Niangara de la semaine - Le Commissaire Samba Keita dit Sam : Une nouvelle vision de la police.

Après des loyaux services passés à la tête de la brigade des stupéfiants, auréolés de succès et de résultats satisfaisants, Samba Keita dit Sam se retrouve aujourd’hui à la tête de l’un des commissariats les  plus sensibles de notre pays à savoir le commissariat de police du 8^ème arrondissement de Koulouba.  Aussitôt la cérémonie de passation de service effective, le désormais N°1 de la police du 8^ème arrondissement est allé à la rencontre des populations de Koulouba, Point-G, sokônafing. Le but de cette visite était, selon des agents dudit commissariat, de rassurer les populations et leur demander de faire confiance à la police. Cette attitude à la fois surprenante et professionnelle de l’homme, aura certainement marqué plus d’un citoyen.

Le 8^ème  arrondissement,  il faut avoir le courage de le dire, est sans aucun doute l’un des plus sensibles commissariats de police de notre pays. Rien qu’à citer quelques sites ou circonscriptions relevant de sa compétence, l’on se rend compte de la sensibilité de la mission qui est la sienne : la présidence de la république, l’hôpital national du Point-G, les centres émetteurs de la radio et la télévision, l’école de Médecine, Pharmacie et d’Odontostomatologie…pour ne citer que ceux là.

Qu’à cela ne tienne, est-ce le seul motif pour lequel le commissaire Samba Keita est allé s’enquérir de l’état des populations dont il est sensé protéger ?  La 1^ère réponse qui nous était venue à l’idée est l’affirmative. Après avoir approché ses collaborateurs et amis, d’autres constats en ont découlé.

  Selon les dits d’un de ses anciens collaborateurs, L’ex-commandant en chef de la  Brigade des Stupéfiants a toujours eu une vision patriotique de la police. Il aurait toujours eu beaucoup d’ambition pour la police malienne. Il n’aurait jamais cessé de voir la police, au delà de ce que les gens pensent, comme un instrument efficace pour la promotion de la paix et la cohésion sociale. Toujours selon notre interlocuteur « c’est un homme qui adore son métier et l’exerce avec dignité, fierté et sérénité ». 

Un autre ajouta ‘’ Sam captive l’attention et impose le silence à chaque fois qu’il parle.  Il a des propos profonds et articulés. Je respecte sa modestie en tant que cadre de la police malienne. C’est un homme qui sait laisser derrière lui des traces indélébiles marquées par le travail et le travail bien fait. Donc cette initiative ne m’étonne pas du tout venant de lui ’’.

  Le chef de quartier de la localité, quant à lui, il n’a pas manqué d’exprimer sa joie « cela fait des années que des commissaires se succèdent à la tête du 8^ème arrondissement,  mais jamais aucun d’entre eux n’est venu vers moi. Keita est venu nous voir jusqu’à la maison et nous a expliqué clairement qu’il est là pour nous et non contre nous. Il nous a demandé de collaborer avec la police afin de l’aider à mieux nous aider. J’ai sincèrement été impressionné par cela. Pour cela nous allons tout faire pour lui faciliter son séjour à travers nos bénédictions et notre collaboration comme il nous l’a demandé ».

Approché par notre rédaction pour savoir davantage les raisons qui ont motivé cette initiative, le commissaire nous confia qu’il compte étendre sa vision de la police à travers tout le pays. Laquelle vision qui permettra à la population de se sentir à l’aise, en confiance et surtout en sécurité avec la police. Pour lui, il faut impérativement aller vers une logique à travers les policiers ne seront plus considérés comme des ennemis par les citoyens, mais plutôt comme étant des amis à qui ils peuvent se confier à tout moment et quelque soient les circonstances. Toujours selon lui, les étudiants et les policiers ne doivent plus se jeter ni des pierres, ni des gaz lacrymogènes. Ils doivent plutôt travailler ensemble pour mettre hors d’état de nuire les malfrats et perturbateurs.

Eu égard aux propos avancés par le Compol et de sa vision réfléchie et citoyenne de la police, force est de reconnaitre qu’en dépit de toutes les critiques,  elle a sa place dans notre société. Encore faut-il admettre qu’il est du devoir des populations d’accompagner la police dans ses actions. Cela passe par la confiance, le respect et la patience.

LA REDACTION