Nicolas Sarkozy : "La République ne reculera plus sur rien !"
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Dans une interview à "Valeurs actuelles", l'ancien chef de l'État juge que la France est en guerre et qu'actuellement elle se montre "vulnérable".
« Il faut une reprise en main »
Contre le terrorisme islamiste, « la guerre devra être menée par la République, partout, tout le temps, avec une détermination totale », assène-t-il. « Il y a une guerre extérieure et une guerre intérieure. Pour gagner la guerre extérieure, il faudra se réconcilier avec les Russes et convaincre nos partenaires arabes d'envoyer des troupes au sol, car une guerre ne se gagne pas seulement à 10 000 mètres d'altitude. Sur le front intérieur, enfin, il faut une reprise en main. Il doit y avoir une réponse politique qui dépasse l'indispensable riposte pénale et les mesures de sécurité à mettre en place », affirme-t-il également. Cette réponse « doit obéir à une stratégie simple : la République ne reculera plus sur rien. Cela implique d'interdire les expressions communautaires dans les entreprises, le voile à l'université comme dans l'entreprise et les menus de substitution dans les cantines scolaires », ajoute-t-il. À propos de la primaire pour 2017, pour laquelle il s'apprête à déclarer sa candidature (d'ici au 25 août), l'ex-président se contente d'affirmer : « Ce qui compte, ce n'est pas tant l'annonce de la candidature, c'est ce qu'il y aura dedans, c'est le comment, c'est le contenu. » Sur le plan personnel, l'ancien président de la République estime avoir évolué. « J'ai beaucoup appris, fait savoir Nicolas Sarkozy. J'ai d'ailleurs le sentiment d'avoir plus appris que les observateurs... » Devenu phénomène de librairie avec son livre La France pour la vie, dans lequel il fait son mea culpa, le président des Républicains explique avoir « senti qu'il se passait quelque chose » au contact des Français. « J'ai senti que les plaques tectoniques étaient en train de bouger. » Conscient de son retard dans les sondages sur les primaires par rapport à Alain Juppé, il assure ne pas y accorder d'importance. Au point d'affirmer, quelques paragraphes plus bas : « Moi, j'ai un lien particulier avec les Français. Il peut se distendre, il peut se retendre, mais il existe. » Sur le plan économique, il refuse de se dire « libéral » et condamne, selon l'article, « les discours de ses concurrents promettant du sang et des larmes ». Le mal français ? L'ex-chef de l'État le résume en une formule : « Trop de règles, pas assez de protection. » Toujours pas candidat, Nicolas Sarkozy évoque à nouveau la baisse massive d'impôts qu'il fait miroiter depuis des mois : « Une alternance sans baisse d'impôts, ce n'est pas une alternance. »Quelle est votre réaction ?
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