L’armée nigérienne et la force française Barkhane ont mené dans la nuit de jeudi à vendredi, à la frontière avec le Mali, une opération conjointe visant des positions djihadistes.
Dans un message posté sur Twitter dans la nuit de samedi à dimanche, l’état-major évoquait « un raid aérien combiné de chasseurs et d’hélicoptères Tigre » contre des djihadistes qui s’étaient regroupés au sud de la frontière, à proximité de Tongo Tongo.
Des soldats nigériens et de Barkhane, appuyés par des hélicoptères français, se sont ensuite « emparés des différentes positions » au sol avant de procéder à une « fouille complète de toute la zone pendant les 48 heures qui ont suivi ».
Au total, une quinzaine de djihadistes ont été « mis hors de combat », c’est-à-dire tués selon la terminologie militaire. L’état-major annonce aussi une « vingtaine de motos récupérées » et 26 armes saisies, dont des mitrailleuses, ainsi que des munitions.
La ministre française des Armées, Florence Parly, s’est félicitée de cet « exemple d’opération conjointe réussie à l’ouest du Niger » dans un message posté sur Twitter. « La montée en puissance des armées du G5 Sahel se poursuit », ajoute-t-elle.
Cette force antidjihadiste conjointe a été mise en place par les cinq pays de la région (Niger, Mali, Tchad, Burkina Faso, Mauritanie) pour tenter de sécuriser leurs frontières. Le G5 Sahel a subi un coup d’arrêt assez brutal après l’attaque de son QG le 29 juin au Mali.
Par leparisien.fr - 30 décembre 2018, 9h53