Entre l’unité anti-terroriste du MNLA et le groupe jihadiste Ansar Eddine de Iyad Ag Ghali, la guerre est déclarée dans la région de Kidal. Les deux frères ennemis règlent leurs comptes loin des caméras, dans la plus grande discrétion.
Comment tout a commencé…
C’est en janvier 2014, à Aguelhok (160 km, au nord de Kidal), que les premiers heurts surviennent. Une unité du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) chargée de la lutte contre le terrorisme et dirigée par Sidi Mohamed Ag Saïd, alias Trois-Trois, arrête quatre membres d’Ansar Eddine, accusés de poser
des mines sur les axes routiers entre Aguelhok et Kidal.
Ces jihadistes sont d’abord présentés aux soldats tchadiens de la
Minusma avant d’être amenés dans la cour d’une maison d’Aguelhok ou des femmes, des enfants et des hommes se sont rassemblés pour profiter du spectacle. Dans la tradition touarègue, c’est l’humiliation ultime. « Notre mission est de détruire les terroristes qui tuent nos populations et occupent illégalement nos terres. Nous allons continuer à combattre avec nos hommes, nos armes, nos véhicules », explique Trois-Trois, dont le coup d’éclat provoque la fureur
de Iyad Ag Ghali . Celui-ci réagit en mettant la tête à prix.
..
.....Lire la suite sur jeuneafrique.com