Nord du Mali : L’escalade

Peut 23, 2014 - 05:25
Peut 22, 2014 - 18:27
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Au moment où nous mettions sous presse, la situation restait confuse à Kidal et dans d’autres localités comme Ménaka, Anderaboucane où des combats opposaient les forces armées de défense et de sécurité aux groupes armés. Dans un communiqué lu sur les antennes de l’Ortm, le ministre de l’emploi et de la formation professionnelle, porte-parole du gouvernement, Mahamane Baby, a reconnu que les combats ont fait de blessés et de morts de part et d’autre. L’armée, a-t-il dit, a été victime d’un manque de coordination et de renseignement. Le Président de la République, a poursuivi le ministre Baby, a instruit un cessez-feu immédiat.  Des enquêtes seront engagés pour situer les responsabilités, a-t-il jubilé.     La journée d’hier a été riche en évènement. Au moment où les femmes et les jeunes battaient le pavé à Bamako, les Forces armées maliennes (FAMA) du côté de la ville malienne de Kidal initiaient une opération de sécurisation de la ville.     Il était 10 heures du matin hier mercredi 21 mai 2014, lorsque les Forces Armées Maliennes (FAMA), dans le cadre de leur mission de défense du territoire et de la protection des personnes et de leurs biens, ont entrepris la sécurisation de la ville de Kidal.     Arrivées à Kidal en masse (près de 1500), à la suite de l’attaque lâche et barbare des bandits armés du mnla et leurs alliés terroristes et narcotrafiquants,  les FAMA conformément aux missions  que leur a assignées la Constitution malienne ont pris, hier mercredi, leur responsabilité de sécuriser la ville malienne de Kidal en vue d'y déloger tous les groupes armés notamment ceux qui squattent le gouvernorat non sans avoir assassiné froidement les représentants de l'Etat. Une flagrante violation de l’accord préliminaire du 18 juin 2013 d’Ouagadougou.     Au moment où nous mettions sous presse, des informations faisaient état de la reprise de Kidal par le Mnla et ses alliés. D’autres villes comme Menaka, Anderaboukane seraient tombés entre les mains des groupes armés. L’armée malienne avait-elle suffisamment préparé cette opération ? Avait-elle surévalué ses capacités et sous-estimé celles des enturbannés à l’identité floue? Les bandits armés de tous poils se sont-ils  encore une fois coalisés  contre  le fragile Etat du Mali ? Quel rôle les forces internationales ont-elles joué dans cette situation pour le moins confuse ? Pourquoi les forces françaises ont-elles choisi Gao pour se cantonner? Cette région est-elle la ligne  rouge que ne doivent pas dépasser les bandits armés s‘ils n’étaient stoppés dans leur ^progression par l’Armée nationale? Que va-t-il se passer maintenant ? Voila autant de questions que se posent les Maliens face à cette situation au moins  inattendue. Par  Daouda T. Konaté   Lire aussi sur  www.lechallenger.com

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