Nouveau scandale d'Etat. : Achat obscur d'armes d'Afrique du Sud

Jan 11, 2016 - 05:00
Jan 10, 2016 - 20:32
 0  138
Nouveau scandale d'Etat. : Achat obscur d'armes d'Afrique du Sud
C'est l'affaire de trop en ce début d'année 2016. Après l'avion présidentiel, les véhicules et les chaussettes de l'Armée, sans oublier l'histoire des engrais, le pouvoir IBK fait encore parler de lui. De bonnes sources, des commandes d'armes auraient été faites entre les autorités maliennes et des sociétés du pays de Nelson Mandela, l'Afrique du Sud. Le hic, c'est qu'un flou total a entouré les transactions. Silence autour de la nature des armes, leur quantité. D'où un couac dans le décaissement des sous ! Mis sous pression par le Fonds Monétaire International (FMI) et la Banque mondiale (BM) depuis 2014, à la suite des légèretés budgétaires, le Gouvernement malien tenterait maintes subterfuges pour honorer encore d'autres engagements envers l'Afrique du Sud. Les deux institutions avaient, en effet, épinglé notre gouvernement parce qu'il n'avait guère respecté ni la forme, ni le fond, en matières d'attribution de marchés publics. L'achat d'un avion de commandement pour le Chef de l'Etat, M. Ibrahim Boubacar Kéïta, ainsi que la fourniture des équipements militaires, le tout dans des conditions douteuses, avaient été dénoncés. Et le pays mis sous éteignoir. Cette année, 2016, les choses s'annoncent désagréablement pour le même pouvoir. Car, d'après nos sources, le torchon brûlerait entre les autorités maliennes et certaines sociétés sud-africaines. Raisons évoquées, le non-respect des engagements contractés. Tout serait parti de l'achat obscur d'armes par les autorités maliennes. Mais, il fallait mettre la main à la poche. Vu que le FMI et la Banque mondiale veillaient au grain, les autorités auraient voulu passer par des subterfuges pour honorer leurs engagements. Elles craignaient aussi la colère d'autres partenaires, notamment la France, qui ne verraient pas d'un bon œil l'intrusion des sociétés sud-africaines sur le marché des armes au Mali. Ni la nature, ni la quantité des armes ne nous ont été indiquées. Les autorités craignaient-elles un autre déballage ? Et pourtant, l'opinion publique a besoin d'être informée. Le peuple malien qui réclame défense et sécurité, a certainement le droit de savoir d'où allaient ses sous. B. KONE

Quelle est votre réaction ?

like

dislike

love

funny

angry

sad

wow