Nouveaux critères d'attribution des logements sociaux : Un groupe de femmes interpelle le président IBK sur le coût " exhorbitant " de l'apport personnel exigé dans les dossiers

Peut 12, 2015 - 07:00
Peut 12, 2015 - 06:29
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Énorme fuite en avant : Mauvaise Communication ou mauvaise Gouvernance ?C'est pour exprimer leur incompréhension par rapport à ces nouvelles mesures pour un service qualifié de " social " par l'Etat qu'un groupe de femmes conduit par Mariam Sakibila, s'est rendu à " L'Indépendant " dimanche 10 mai pour interpeller le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta. " Nous avons été surprises à l'annonce de nouveaux crictères dans l'attribution des logements sociaux.  Demandez à un fonctionnaire moyen ou à une aide-menagère de mobiliser plus de 350 000 FCFA pour pouvoir postuler pour un F3, ou plus de 2 millions de FCFA pour un F4, nous pensons que c'est exhorbitant et cela fait perdre à ces logements leur caractère social. Pour nous, ces mesures sont prises pour exclure davantage les faibles " a regretté la porte-parole de ces dames. A l'en croire, lors de la dernière campagne présidentielle, ces femmes ont été séduites par les slogans aux accents sociaux du candidat IBK qu'elles considéraient comme proche des démunis et des sans voix. " C'est pourquoi, nous avons tous voté pour lui afin qu'il accède à la magistrature suprême. Cependant, en prenant de telles mesures, sachant bien la réalité économique du pays, les autorités ne veulent plus que les pauvres aient accès à un toît. Par contre, sous ATT, tout le monde pouvait postuler, les riches aussi bien que les pauvres,  mais sous le régime d'IBK, nous constatons que seuls les riches, qui ne sont même  pas dans le besoin de logements, peuvent postuler " a ajouté Mariam Sakiliba, la soixantaine révolue. Ces dames ont aussi  interpellé le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta et le ministre du Logement et de l'Urbanisme, afin de revenir sur cette nouvelle donne d'apport personnel et d’offrir une chance à tous les fils du pays. Pire, pour ces dames, l'Etat ne s'interesse même pas  à la prtaique de la location qui a cours dans ces logements. Non seulement celle-ci est interdite, mais les loyers excessifs.    Moussa SIDIBE  

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