Opération Serval au nord Mali : Plie-t-on les bagages?
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Le 21 janvier 2013, les forces maliennes (FAMA)[/caption]
Le jeudi 20 février 2014, en partance pour Djenné, notre équipe a croisé entre Ségou et Yangasso un long cortège d’engins militaires français roulant en direction de Bamako. Les uns conduits les autres transportés sur des porte-chars appartenant à une société privée. Aussi risquant que cela puisse paraitre, ce cortège n’était précédé d’aucune sirène de la police ou de la gendarmerie.
Ces engins militaires lourds de grand gabarit occupaient 70% de la largeur de la chaussée. à certains endroits notamment au niveau des courbes, les autocars et autres usagers empruntant le même axe étaient obligés de descendre en serrant à droite. Il le fallait pour éviter de heurter le cortège militaire qui, roulant à vive allure, semblait engagée dans une course contre la montre. Est-ce pour rentrer précipitamment à Ségou, à Bamako ou en France?
Par ailleurs, force est de constater que le long du trajet, le cortège n’était accueilli par des applaudissements comme ce fut le cas lors de son premier passage pour se rendre au nord de notre pays. Les Maliens ont-ils été déchantés par l’intervention militaire française au nord? Ce sentiment est-il lié à la situation qui prévaut encore à Kidal?
La Rédaction
Le 21 janvier 2013, les forces maliennes (FAMA)[/caption]
Le jeudi 20 février 2014, en partance pour Djenné, notre équipe a croisé entre Ségou et Yangasso un long cortège d’engins militaires français roulant en direction de Bamako. Les uns conduits les autres transportés sur des porte-chars appartenant à une société privée. Aussi risquant que cela puisse paraitre, ce cortège n’était précédé d’aucune sirène de la police ou de la gendarmerie.
Ces engins militaires lourds de grand gabarit occupaient 70% de la largeur de la chaussée. à certains endroits notamment au niveau des courbes, les autocars et autres usagers empruntant le même axe étaient obligés de descendre en serrant à droite. Il le fallait pour éviter de heurter le cortège militaire qui, roulant à vive allure, semblait engagée dans une course contre la montre. Est-ce pour rentrer précipitamment à Ségou, à Bamako ou en France?
Par ailleurs, force est de constater que le long du trajet, le cortège n’était accueilli par des applaudissements comme ce fut le cas lors de son premier passage pour se rendre au nord de notre pays. Les Maliens ont-ils été déchantés par l’intervention militaire française au nord? Ce sentiment est-il lié à la situation qui prévaut encore à Kidal?
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