Opération Solstice : le dernier coup d’éclat de Barkhane ?
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Coups durs pour l’EIGS
Par ailleurs, Abdelhakim al-Sahraoui, « figure très médiatique de l’EIGS connu pour son application très stricte de la charia » et ses vidéos de décapitation, est mort récemment, a affirmé Florence Parly. « Nous avons eu confirmation qu’il était mort au mois de mai dans des circonstances encore inconnues », a-t-elle assuré, précisant que l’on ne sait pas à l’heure actuelle si son décès est le résultat d’une action des militaires. Ces coups durs portés à l’EIGS sont réels, mais ne suffiront probablement pas à limiter les résurgences djihadistes dans la région après le retrait partiel du dispositif français, qui sera vraisemblablement limité dès la fin de l’année 2021 à une task force Takuba remaniée, pour traquer les chefs djihadistes, et à l’accompagnement des forces locales. L’incertitude sur la reprise de la coopération française avec les forces maliennes, suspendue depuis le second coup d’État en mai au Mali, complique encore un peu plus la situation, même si la ministre a affirmé « travailler à une reprise rapide de cette coopération ».Un retrait français périlleux
La phase de retrait d’une grande partie des 5 100 militaires français de Barkhane (le détail n’est pas aujourd’hui connu) s’annonce périlleuse. Les bases du nord de la bande sahélo-saharienne seront probablement abandonnées, et des convois vulnérables devront traverser des zones à risque, alors même que certains pions de soutien ne seront plus pleinement disponibles. Si Emmanuel Macron s’exprimera probablement pour dévoiler le nouveau format du dispositif français, les détails des opérations de retrait des forces ne seront pas communiqués à l’avance, pour des raisons évidentes de sécurité. « Nous avons collectivement, Européens, la responsabilité de sécuriser le flanc sud de l’Europe : il est essentiel de ne pas permettre que le Sahel, et plus largement l’Afrique, devienne une zone refuge et d’expansion pour ces groupes terroristes affiliés à Daech [acronyme arabe de l’EI, NDLR] et Al-Qaïda », a martelé Florence Parly. Début juin, rappelle l’Agence France-Presse, la France avait déjà annoncé avoir éliminé Baye Ag Bakabo, un cadre du groupe Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) responsable de la mort en 2013 de deux journalistes français. Un sort aussi réservé en novembre à Ba Ag Moussa, décrit comme le « chef militaire » du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al-Qaïda. En juin 2020, Paris avait également tué le chef historique d’Aqmi, l’Algérien Abdelmalek Droukdal. SOURCE: https://www.lepoint.fr/mondeQuelle est votre réaction ?
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