Opérations de déguerpissement des commerçants occupant les voies publiques : Me Sylvain M. Kéïta apporte son soutien à Mme le Gouverneur

Juillet 28, 2016 - 18:49
Juillet 28, 2016 - 16:04
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Opérations de déguerpissement des commerçants occupant les voies publiques :    Me Sylvain  M. Kéïta apporte son soutien à Mme le Gouverneur
Les kiosques et étals installés sur les voies publiques, menant du boulevard du peuple à la rue Titi Niaré, devant l’ENI, en passant par l’école de la République, derrière l’Assemblée nationale et plusieurs voies publiques des six communes, ont été démolis, depuis quelques jours et les décombres transportés hors de la ville en vue de la libération des voies publiques. L’opération est une initiative du gouvernorat, de la mairie du district de Bamako, ainsi que des commerçants et transporteurs. Les endroits publics, jusque-là anarchiquement occupés par les étalagistes, les vendeurs ambulants, les charretiers, les mendiants, etc. ont été évacués par les forces de l’ordre. Tous les kiosques érigés dans les alentours du cimetière de Niaréla, à l’ACI 2 000 et dans bien d’autres quartiers ont été déguerpis. Cette opération du Gouverneur du district de Bamako, Mme Amy Kane, a été saluée par de nombreuses personnes et des motions de soutien lui ont été adressées dont celle de l’ancien Président de l’Ordre des huissiers de Justice, Me Sylvain M. Kéïta. Dans sa motion de  soutien, l’huissier  indique que «Nous avons connu des échecs de la  restauration de la salubrité et de l’ordre dans le district de Bamako, capitale qui ne se décide pas à devenir une ville et une ville qui ne se décide pas à devenir une capitale. L’informel, disons  sans circonlocution, le conjoncturel, règne sur le structurel, parce que la responsabilité a, depuis longtemps, subi un fléchissement, émoussée par  l’argent ou  obviée par la peur de réactions,  jugées à tord  impopulaires». Selon lui, l’image de Bamako est bien triste, sinistre, voire agressive avec les rues transformées en magasins et aires d’assemblage d’engins (bicycles et tricycles), les restaurants à ciel ouvert, les «pousse-pousse », brouettes  et étals occupant les rues, parkings et trottoirs.  «Que dire du transport urbain ! Ferrailles de « Dourounis »  ressuscitées,  SOTRAMA semant terreur et chaos, tricycles, tout y passe.  Les bus téméraires ayant livré une brève concurrence avec cette mafia de ferrailles, ont cédé. A l’encombrement, les boutiquiers, détaillants et ambulants opposent le manque d’espace» a déclaré Me Sylvain M. Kéïta. Et d’ajouter que cet état de désordre et d’anarchie est la conséquence de l’irresponsabilité de laquelle procède l’incapacité. Cependant, Me Sylvain M. Kéïta a affirmé que «Nous avons, en termes d’efficacité dans la conception et la mise en œuvre des mesures,  deux équations irrésolues : Commencer  et achever ; achever et   maintenir. Nous espérons qu’il existe  des projets de transformation  des marchés de Dibida,  de Médine, de Sogoniko, en marchés modernes, sans parler de la délocalisation urgente de l’Assemblée nationale pour faire elle aussi place à un  marché moderne. Bien au-delà, il y’a lieu de faire appel à des experts internationaux, pour repenser toute l’architecture de la capitale, à tous égards».   Avant de souhaiter que pour cet ambitieux projet futuriste, envisagerait l’extension du grand marché, les couloirs de bus, les bureaux de tabac, les gargotes organisées en fast-food, la création de parking, la réalisation du «Grand Café de Bamako» et beaucoup de plantation. Le changement positif qui touche concrètement le quotidien du citoyen est  le plus utile en premier lieu, bien avant les préoccupations théoriquement axiales. «Madame le Gouverneur du District de Bamako a besoin, tant du portage politique que du civisme de tous, dans ce combat de restauration de la dignité de l’environnement urbain, disons du Malien tout court»  a-t-il conclu. B DIABATE

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