OPV : Des dysfonctionnements et des irrégularités dans la gestion de l’Office
Pour les périodes 2017, 2018 et 2019, le rapport du Bureau du Vérificateur général (BVG) a décelé des dysfonctionnements et des irrégularités financières dans la gestion de l’Office de protection des végétaux (OPV) pour un montant de 71 041 099 F CFA.
Les dysfonctionnements en question portent sur le contrôle interne. C’est pourquoi, dans le rapport, il est demandé au ministre chargé de l’Agriculture de prendre des dispositions pour la relecture des textes de création de l’OPV. Cela, pour permettre à la structure d’être en phase avec des engagements internationaux relatifs à la réglementation en matière phytosanitaire ainsi que pour le renouvellement du mandat des administrateurs de l'Office.
Aussi, le même rapport exige, entre aitres : au PCA de veiller à la tenue régulière des sessions du Conseil d’administration (CA) ; au Directeur général de veiller à l’application du cadre organique, de respecter les critères de sélection des soumissionnaires et de tenir le registre des offres conformément à la réglementation en vigueur.
Le rapport demande également au Directeur général de créer les commissions d’ouverture des plis et d’évaluation des offres et celles de réception des biens et services conformément à la réglementation en vigueur et de respecter les délais de réception des offres et les procédures de décaissement des fonds de la FAO.
Quant au régisseur d’avances, le rapport du BVG lui demande de créer les conditions pour s’assurer que la régie est approvisionnée avant paiement de toutes dépenses. De même, le comptable-matières doit tenir une comptabilité-matières régulière et codifier toutes les matières.
La transmission et dénonciation des faits, pour lesquels la section des comptes de la Cour suprême et le procureur de la République près le tribunal de grande instance de la commune III du district de Bamako, chargé du pôle économique et financier ont été saisis, portent sur : le non reversement des produits de la vente des DAO pour un montant de 2 200 000 FCFA ; le paiement d’un marché non exécuté pour un montant de 57 820 000 FCFA ; la simulation de mise en concurrence. A ceux-ci, s’ajoutent : le paiement d’indemnités de déplacement non justifiées pour un montant de 2 230 000 FCFA ; le paiement de jetons de présence indus pour un montant de 3 430 000 FCFA et le paiement de dépenses de régie non justifiées pour un montant de 5 361 099 F.
Diakalia M Dembélé
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