Orlando : une fusillade fait 50 morts dans une boîte gay, le tireur identifié

Un homme armé a fait irruption et ouvert le feu dans une boîte de nuit gay, le Pulse, à Orlando (Floride) dimanche matin, faisant au moins 50 morts et 53 blessés, selon le maire de la ville. Le tireur, qui a été abattu, pourrait avoir des «sympathies» pour la mouvance islamiste, selon le FBI qui a ouvert une enquête pour «acte de terrorisme». La soirée dans la boîte gay a tourné au carnage vers 2 heures du matin du matin heure locale (8h heure française), lorsqu'un homme armé d'un fusil d'assaut et d'une arme de poing a fait intrusion dans cette boîte très fréquentée, la nuit de la gay pride aux Etats-Unis. «Quelqu'un a commencé à tirer. Les gens se sont jetés sur le sol», a raconté l'un des clients de la discothèque sur SkyNews. «Il y a eu une courte pause dans les tirs et certains d'entre nous ont pu se lever et sortir en courant vers l'arrière» de l'établissement. Trois heures après le début de la fusillade, la police affirmait avoir procédé «à une explosion contrôlée» devant le night club. Une heure plus tard, des troupes d'élite du SWAT ont donné l'assaut. «Cela a tourné à la prise d'otage», a expliqué le chef de la police John Mina lors d'un point de presse. «Vers 5 heures ce matin (11 heures en France), la décision a été prise de secourir les otages qui étaient à l'intérieur».  

Le tireur identifié comme Omar Saddiqui Mateen

  Le tireur présumé, qui a été tué durant l'attaque, serait, selon plusieurs médias américains, Omar Saddiqui Mateen, un agent de sécurité américain d'origine afghane de 29 ans, qui vivait à environ 200 kilomètres au sud-est d'Orlando, dans la ville de Port Saint Lucie et dont le casier judiciaire était vierge. Le FBI l'a identifié mais n'a pas voulu en dire plus en attendant de prévenir ses proches. Selon la police fédérale, il pourrait avoir des «sympathies» pour la mouvance islamiste. «Nous avons des suggestions (laissant penser) que cet individu pourrait avoir des sympathies pour cette idéologie particulière mais nous ne pouvons pas l'affirmer catégoriquement», a expliqué l'agent spécial Harper.   La France a fait part de son indignation et le président François Hollande «condamne avec horreur la tuerie».