Ouagadougou : les premières dames enclenchent une lutte commune contre le cancer
Le séminaire régional de réflexion contre le cancer s’est clos le 2 Août 2018 à Ouagadougou par une déclaration commune des premières dames.
-Maliweb.net- Les épouses des Chefs d’Etats de l’Afrique se sont réunies du 1er au 2août 2018 à Ouagadougou pour mutualiser leurs efforts contre le cancer. Une maladie qui fait environ 8,8millions de morts dans le monde par an et 70% de ces cas surviennent dans les pays en développement.
Les experts en santé tirent la sonnette d’alarme sur de nouveaux cas qui assombrissent l’horizon 2030 si rien n’est entrepris. Une urgence comprise par les épouses des Chefs d’Etats de l’Afrique qui viennent d’échanger et partager leurs expériences respectives dans le domaine de lutte contre le cancer qui gangrène tant la santé de leurs populations que la croissance économique des pays.
Car véritable frein au développement économique, socio-environnemental des populations, le cancer reste le mal du siècle qui fragilise le pari des ODD. Convaincues qu’elles ont un rôle à jouer dans la construction de l’édifice régional qui passe inéluctablement par la lutte contre le cancer, les premières dames d’Afrique comptent désormais faire front commun contre le cancer à travers un engagement solidaire traduit dans les 4 recommandations issues des deux jours de réflexion.
Elles viennent d’officialiser leur volonté traduite par une déclaration qui les engage à travailler avec les Etats membres du groupe OCI, de collaborer avec l’ensemble des acteurs des organisations privées et publiques.
Pour les premières dames il faut intensifier la lutte, mettre l’accent sur la prévention et améliorer la qualité de la prise en charge des malades.
Et pour ce faire, elles sont décidées à mener des plaidoyers pour mobiliser les fonds nécessaires à l’atteinte de leur objection
Dans leur pays, les premières dames plaident pour un développement des politiques nationales et régionales sans oublier qu’elles se donnent également une mission de veille sur l’ensemble de la chaîne des facteurs liés à la maladie.
Car pour elles, le cancer n’est point une fatalité si les efforts sont consentis dans la prévention et la lutte contre la maladie et pour cela elles s’impliquent à conjuguer leurs actions pour minimiser les impacts du cancer et mener des plaidoyers en vue renforcer les capacités des systèmes nationaux de santé.
Khadydiatou SANOGO/Maliweb.net envoyée spéciale à Ouagadougou par l’UNFPA-Mali
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