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
Des rebelles touaregs dans le nord du Mali (Reuters)[/caption]
L'un des faits marquants de cette réunion à Alger autour du paraphe de l'accord est bien évidemment la présence très remarquée des États-Unis. L'on savait qu'ils accordaient une attention particulière sur ce qui se passe dans la capitale algérienne, mais cette fois les Américains ont jugé nécessaire de faire entendre leur voix.
En effet, ces derniers se sont fait représenter par Mme Lisa Buttenheim, au nom du Conseil de Sécurité des Nations-Unies, a-t-on appris. Il s'agirait pour les Américains de mettre la pression sur la Coordination des Mouvements de l'Azawad. Car, les Etats-Unis, qui veulent finalement de la fermeté dans la gestion de ce dossier qui n'a que trop duré, n’excluent pas des sanctions ciblées de portée internationale contre des responsables de la CMA en cas de non paraphe de l'Accord. Celles-ci pourraient aller d’un gel des avoirs, l’interdiction de voyager...
D’ailleurs, ils auraient même demandé à la délégation de la CMA de ne pas bouger de la capitale algérienne avant la présence de leurs mentors. Cette situation est aussi la preuve concrète que le dossier malien suscite beaucoup d'intérêts pour la communauté internationale, en particulier les USA qui ont d'énormes intérêts à défendre dans tout le Sahel.
En témoigne son programme Afrikom (le Commandement militaire américain pour l'Afrique) qui est la preuve matérielle de la volonté exprimée de ce pays à asseoir ses bases dans le Sahel et sur le tout le continent de manière général.
A.DICKO