Parlement et Gouvernement : L’interpellation décevante de Mamadou Namory Traoré par Konimba
Suite à l’interpellation du Ministre en charge de la fonction publique par l’Assemblée nationale sur la radiation de 263 jeunes de la Fonction publique, l’Association «Touche pas à mon Droit» est monté au créneau.
A juste titre d’ailleurs. Parce que, à écouter les questions du Député, élu du peuple, au Ministre, on avait effectivement l’impression que tout cela n’était que cirque. Comme à l’accoutumée, en l’absence de Députés poignants et incisifs de la trempe d’Oumar Mariko, on a l’impression que le parlement est une chambre d’enregistrement et d’entérinement des décisions du Gouvernement. Récemment, le Secrétaire général de l’Untm a pourtant été clair : le Gouvernement n’est pas dans son droit, puisqu’il n’a pas tenu compte des délais. On est dans un Etat de droit ou dans une République bananière où un Ministre peut se permettre de ne pas tenir compte de la continuité de l’Etat ? Les deux centrales syndicales ont là une bonne occasion de revendiquer le maintien de ces jeunes dans la Fonction publique, à défaut, de mener une grève sans merci jusqu’à satisfaction totale.
Et dire que ce Gouvernement n’est même pas l’émanation de l’Assemblée nationale, laquelle continue de siéger en toute illégalité, son mandat étant épuisé, les Députés ont été repêchés. Mais, repêchés qu’ils sont, ils doivent quand même travailler avec plus de sérieux et dans le strict respect de la loi.
A.H
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