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
La Mecque[/caption]
Le pèlerinage, version 2014, n’a pas dérogé aux mauvaises conditions des années précédentes : hébergement désuet, hygiène exécrable, entassement dans une même pièce, alimentation scabreuse. Des pèlerins sont contraints de faire d’autres achats pour ne pas mourir de faim, nous apprend-on. Pis, l’argent est soutiré aux pèlerins au départ de Bamako pour des besoins qui étaient déjà pris en compte. Vous parlez d’escroquerie ? Ce genre de pratique est pignon au niveau de la filière gouvernementale.
Au niveau du privé, il semble que c’est pire. Voilà pourquoi nombre de Maliens prennent la direction de la Côte d’ivoire pour s’inscrire via leurs parents installés dans ce pays pour accomplir leur devoir religieux.
Le Mali était une référence dans la sous région en matière religieuse, mais cette belle image s’est effritée surtout avec l’apparition de nouveaux prêcheurs qui rendent la religion difficile. Ils induisent au contraire les musulmans en erreur, eux-mêmes brillant par leur insuffisance dans certains domaines relatifs aux pratiques religieuses.
On en connaît qui épouse et répudie à tour de bras. Autre exemple : On a confié une femme d’autrui à un homme supposé pieux le soir seulement après le mariage religieux pour conduire la nouvelle mariée chez son époux, l’indélicat court toujours… Et quand on demande à ces gens d’enseigner la religion, on se moque finalement de Dieu.
La Rédaction