Malgré les multiples interpellations des autorités sur la pénurie de pièces d’identités que notre pays connaît depuis plusieurs années, rien ne se fait pour soulager la souffrance des citoyens. Pourtant face à la situation sécuritaire chaotique du pays, les pièces d’identités sont incontournables pour maintenir une certaine sérénité au sein de la population.
Certains vont jusqu’à accuser la main invisible des autorités en chef de l’intérieur, notamment le général Sada Samaké, ministre de la Sécurité. Lequel a été maintes fois interpellé par les députés sur la question, mais sans solution. Si c’était seulement la carte d’identité nationale, il vient de s’ajouter le passeport, incontournable comme document de voyage à l’étranger. Aujourd’hui, il est spéculé à plus de 150 000 F CFA au lieu du prix standard 50 000 F CFA, selon une source digne de foi. Et pour entrer en possession, il vous faut attendre près d’une semaine. Beaucoup de Maliens ont récemment dû ajourner leur voyage faute de cette pièce rare à la sureté.
Pourtant, ces pièces souvent confectionnées à l’extérieur du pays, peuvent d’être conçues dans notre pays par plusieurs sociétés, notamment la SBNIF Technologie, première de la sous-région et 2e en Afrique. Comme dans plusieurs pays en Afrique, la Côte d’Ivoire, le Maroc, etc. Pourquoi, faire le passeport à l’étranger, une honte pour le Mali en ce 21e siècle.
La SBNIF, créée en 2005, détient la même technologie que les sociétés canadiennes qui ont encore à charge de faire les passeports maliens. Elle occupe la première place dans la sous-région et 2e en Afrique, après l’Afrique du Sud, du point de vue de la qualité du service offert dans le domaine de pièces sécurisées.
Ousmane Daou
