Polyclinique pasteur : Le personnel plaide la réouverture
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La clinique Pasteur à Bamako où deux personnes sont décédées des suites d'Ebola, le 12 novembre.
REUTERS/Joe Penney[/caption] La Polyclinique Pasteur est, pour beaucoup de Maliens, le point de départ de la maladie à virus Ebola au Mali. Ce qui a poussé l’Etat à la fermer. Selon le secrétaire général du syndicat de l’établissement, Dr. Souhel Haïdara, il y a eu beaucoup de rumeurs qui ont terni l’image de leur centre. A l’en croire, le personnel est innocent. Il a qualifié le cas du patient guinéen d’incident malheureux qui relève de l’erreur humaine. Faux ! a rétorqué notre confrère de "L’Essor" B. Diarra, qui a indiqué que jusqu’à preuve du contraire, la clinique reste un mauvais souvenir pour beaucoup de nos compatriotes. Il a parlé de plusieurs aspects qui incriminent l’établissement. Dr. Pierre Touré, représentant la direction de la clinique, a réitéré que la clinique n’a pas fauté, il a souhaité que les uns et les autres comprennent cela. Selon lui, la clinique est une société anonyme dont le capital est détenu exclusivement par des médecins maliens. Elle a été créée il y a plus de 15 ans et emploie 300 personnes. Dr. Dodo Diarra a fait un parallèle entre Pasteur et les autres centres qui ont enregistré des cas d’Ebola et pourtant ces centres ne sont pas fermés. Facile, et banal comme argument, a encore répliqué B. Doumbia tout en rappelant à l’article qui autorise le ministre à fermer une clinique en cas de manquement. Le syndicat a déploré la fermeture de l’établissement qui met en chômage 300 personnes. Il a exhorté les autorités à situer les responsabilités et à procéder à la réouverture immédiate de l’établissement. Zoumana Coulibaly
La clinique Pasteur à Bamako où deux personnes sont décédées des suites d'Ebola, le 12 novembre.REUTERS/Joe Penney[/caption] La Polyclinique Pasteur est, pour beaucoup de Maliens, le point de départ de la maladie à virus Ebola au Mali. Ce qui a poussé l’Etat à la fermer. Selon le secrétaire général du syndicat de l’établissement, Dr. Souhel Haïdara, il y a eu beaucoup de rumeurs qui ont terni l’image de leur centre. A l’en croire, le personnel est innocent. Il a qualifié le cas du patient guinéen d’incident malheureux qui relève de l’erreur humaine. Faux ! a rétorqué notre confrère de "L’Essor" B. Diarra, qui a indiqué que jusqu’à preuve du contraire, la clinique reste un mauvais souvenir pour beaucoup de nos compatriotes. Il a parlé de plusieurs aspects qui incriminent l’établissement. Dr. Pierre Touré, représentant la direction de la clinique, a réitéré que la clinique n’a pas fauté, il a souhaité que les uns et les autres comprennent cela. Selon lui, la clinique est une société anonyme dont le capital est détenu exclusivement par des médecins maliens. Elle a été créée il y a plus de 15 ans et emploie 300 personnes. Dr. Dodo Diarra a fait un parallèle entre Pasteur et les autres centres qui ont enregistré des cas d’Ebola et pourtant ces centres ne sont pas fermés. Facile, et banal comme argument, a encore répliqué B. Doumbia tout en rappelant à l’article qui autorise le ministre à fermer une clinique en cas de manquement. Le syndicat a déploré la fermeture de l’établissement qui met en chômage 300 personnes. Il a exhorté les autorités à situer les responsabilités et à procéder à la réouverture immédiate de l’établissement. Zoumana Coulibaly
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