Pour amener le gouvernement à réagir : Le Coren organise un grand sit-in ce mercredi
Face à un gouvernement impuissant qui ne peut délivrer que des messages de soutien aux populations du nord, le Collectif des ressortissants des régions occupées a décidé de prendre son destin en main.
Il a organisé une assemblée générale d'information au palais de la culture Amadou Ampathé Bâ le samedi 29 juin pour demander au gouvernement d'agir. Pour cela le collectif compte organiser un grand sit-in le mercredi 4 juillet sur la place de l'indépendance. Ce sit-in est le début d'une série d'actions0 que le collectif entend organiser pour amener les autorités à agir.
Mes chers frères et sœurs nous sommes debout et déterminés, définitivement engagés et nous demandons à nos autorités, au gouvernement du Mali de l'être avec nous. Qu'il sache que le Mali a été engagé dans une guerre injuste et le temps n'est plus à la léthargie, à l'inertie, aux interrogations et aux questionnements.
Le temps est aux actes, aux actes concrets pour libérer les trois quarts du pays, pour ramener plus de la moitié des populations de ces contrées dans leurs foyers, pour assurer la survie et la vie de tous ces compatriotes. Il le faut pour faire mentir tous ceux qui disent que le nord a été abandonné à son triste sort". Ces propos sont de Arboncana Maïga, secrétaire général adjoint du Coren devant des centaines de personnes le week-end dernier. Le secrétaire général a déclaré que les jeunes des régions occupées et l'ensemble du pays sont déterminés à faire face à l'ennemi. Comme en témoignent les différentes résistances. Quant au président du collectif des élus du nord, l'honorable El Hadj Baba Haïdara, il a exprimé son profond regret pour la profanation des tombes de Sidy Mahmoud 1546, Alpha Mogya 1593 et Sidy El-Moctar. Il déclaré que la responsabilité du gouvernement de la République du Mali est pleine et entière. Puisque, a-t-il dit, il hésite encore à prendre la seule décision qui vaille, c'est-à-dire inviter la communauté internationale à venir à notre secours. Il a aussi mentionné la responsabilité des militaires qui ont fait un coup d'Etat semble-t-il pour libérer immédiatement le septentrion et qui sont incapables de se mobiliser. "Nous avons averti que le pourrissement de la situation peut entrainer une guerre civile et nous ne sommes pas encore écoutés et aujourd'hui avec ce qui se passe à Gao tous les signes le prouvent et il faut le craindre. Nous avons dit au gouvernement, à l'Assemblée nationale que leur responsabilité sera pleine et entière si l'hésitation dans la décision d'intervenir au nord amène un jour une population noire majoritaire excédée à se révolter, car ce serait une affaire de noirs et de blancs et on ne leur pardonnera pas", a conclu l'honorable.
Pour amener le gouvernement de transition à réagir, une série d'actions seront posées par le Coren dont un grand sit-in le mercredi 4 juillet sur la place de l'indépendance. Il sera sanctionné par une déclaration qui sera remise au chef du gouvernement Cheick Modibo Diarra.
Mes chers frères et sœurs nous sommes debout et déterminés, définitivement engagés et nous demandons à nos autorités, au gouvernement du Mali de l'être avec nous. Qu'il sache que le Mali a été engagé dans une guerre injuste et le temps n'est plus à la léthargie, à l'inertie, aux interrogations et aux questionnements.
Le temps est aux actes, aux actes concrets pour libérer les trois quarts du pays, pour ramener plus de la moitié des populations de ces contrées dans leurs foyers, pour assurer la survie et la vie de tous ces compatriotes. Il le faut pour faire mentir tous ceux qui disent que le nord a été abandonné à son triste sort". Ces propos sont de Arboncana Maïga, secrétaire général adjoint du Coren devant des centaines de personnes le week-end dernier. Le secrétaire général a déclaré que les jeunes des régions occupées et l'ensemble du pays sont déterminés à faire face à l'ennemi. Comme en témoignent les différentes résistances. Quant au président du collectif des élus du nord, l'honorable El Hadj Baba Haïdara, il a exprimé son profond regret pour la profanation des tombes de Sidy Mahmoud 1546, Alpha Mogya 1593 et Sidy El-Moctar. Il déclaré que la responsabilité du gouvernement de la République du Mali est pleine et entière. Puisque, a-t-il dit, il hésite encore à prendre la seule décision qui vaille, c'est-à-dire inviter la communauté internationale à venir à notre secours. Il a aussi mentionné la responsabilité des militaires qui ont fait un coup d'Etat semble-t-il pour libérer immédiatement le septentrion et qui sont incapables de se mobiliser. "Nous avons averti que le pourrissement de la situation peut entrainer une guerre civile et nous ne sommes pas encore écoutés et aujourd'hui avec ce qui se passe à Gao tous les signes le prouvent et il faut le craindre. Nous avons dit au gouvernement, à l'Assemblée nationale que leur responsabilité sera pleine et entière si l'hésitation dans la décision d'intervenir au nord amène un jour une population noire majoritaire excédée à se révolter, car ce serait une affaire de noirs et de blancs et on ne leur pardonnera pas", a conclu l'honorable.
Pour amener le gouvernement de transition à réagir, une série d'actions seront posées par le Coren dont un grand sit-in le mercredi 4 juillet sur la place de l'indépendance. Il sera sanctionné par une déclaration qui sera remise au chef du gouvernement Cheick Modibo Diarra.
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