La crise du Mali interpelle tous les Maliens. Conscient de cet état de fait, Demba Keïta, Secrétaire à la communication de la section Adema-Pasj de Kati considère que cette crise a été rendue possible par les actes posés par les responsables du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA). Malgré le mandat d'arrêt international lancé contre certains d'entre eux, ils continuent d'envenimer la situation par des propos appelant à la partition du pays. Ainsi, Demba Keïta préconise de porter plainte à la Cour d'Appel de Bamako contre le porte-parole des bandits du MNLA, Moussa Ag Assarid. Et, il entend organiser une marche de protestation pour dénoncer l'absence de l'armée malienne à Kidal.
Rappelons que Demba Keïta avait porté plainte contre l'ancien président de la République de France, Nicolas Sarkozy, le 10 avril dernier devant la Cour d'Appel de Bamako pour "
crime contre l'humanité et association de terroriste ".
L'affaire a été renvoyée au tribunal de la commune III par le procureur de la République, Daniel Téssogué. Passée cette étape, elle a été remise à la section judiciaire de la gendarmerie du Camp I. Depuis, la hiérarchie de la gendarmerie n'a jusqu'à présent pas statué sur l'affaire. Demba Keïta se pose la question à savoir : Est-ce que ce sont les autorités du Mali qui bloquent le processus ou celles de la France ? En attendant la suite de cette affaire qui reste suspensive, Demba Keïta préconise de porter plainte contre les responsables du MNLA, en l'occurrence Moussa Ag Assarid pour son rôle dans la crise et son dessein de partition du Mali auprès de la Cour d'Appel de Bamako. Le Secrétaire à l'organisation de l'Adema de Kati a souligné que si les juridictions administratives Maliennes se montrent incompétentes pour trancher ces dossiers brûlants de l'heure, il va saisir la Cour africaine des droits de l'homme voire la Cour pénale internationale (CPI) ou la Cour Européenne des droits de l'homme. Dans les jours à venir, Mr Keïta projette d'initier une marche pacifique pour réclamer la présence de l'armée Malienne à Kidal afin de recouvrir l'intégrité territoriale du pays.
A le croire, ceci est une condition sine qua non pour la tenue de l'élection présidentielle du 28 juillet prochaine.
Falé COULIBALY